11 juin 2021

Le rêve de la plante parfaite

Par Jill-Manon Bordellay

À l’heure actuelle, l’Europe est face à un dilemme, celui de la marche en avant vers les OGM face à la concurrence mondiale et le principe de précaution face aux inquiétudes et aux dangers potentiels qu’ils représentent.

L’Union européenne a présenté une étude sur le génie génétique vert et met désormais l’accent sur ses avantages. Toutefois cela attise de vieux conflits. Le problème pourrait s’énoncer ainsi : Quel rôle peut et doit jouer l’agriculture par l’utilisation de plantes génétiquement modifiées ?

En fait, il y a 33 ans que des brevets ont été déposés et que des articles ont été écrits sur ce sujet. Le différend date de l’année 1988. Hier comme aujourd’hui, le génie génétique fournit de meilleurs produits pour l’industrie ou encore pour la médecine. Des plantes résistantes sont capables de résister aux sécheresses et aux inondations et de défier le changement climatique. Obtenir une bonne récolte de manière écologique reste, malgré les progrès de l’agriculture, un défi.

Grâce à la recherche au niveau cellulaire et moléculaire, on comprend toujours mieux comment les plantes se défendent face à leurs ennemis.

Cette connaissance permet le développement de variantes plus résistantes. C’est le cas de la pomme de terre moins touchée par les moisissures, la culture de nouvelles sortes ne serait pas possible sans les résultats provenant de la recherche fondamentale et du génie génétique.

Avec le génie génétique vert, des réserves subsisteraient par « un monde fait sur mesure » ce qui n’empêcherait toutefois pas les doutes pour son application. Déjà trois décennies de polémiques, entre les partisans et les détracteurs, une sorte de guerre de tranchée irréconciliable concernant les OGM. Il existe une vive controverse au sujet des besoins et des dangers des cultures génétiquement modifiées.

Autrefois, on connaissait dans l’Europe entière des manifestations où durant la nuit, les opposants du génie génétique piétinaient des champs d’essais entiers et pendant la journée faisaient voler des tomates. Les partisans qui pensent que cette nouvelle agriculture permet de lutter contre la faim, ont déclaré que les détracteurs refusaient le progrès. Tandis que les détracteurs mettent en garde contre de potentiels risques d’allergies, de créer de nouvelles substances toxiques et de polluer l’environnement.

Les discussions autour du génie génétique vert sont marquées par des questions sur des valeurs et des buts qui se posent mondialement dans le domaine du business agroalimentaire. Il s’agit de peser le poids d’arguments économiques, écologiques et sociaux et de répondre aux questions : Quel profit pour quel coût ? Quels effets négatifs doivent être évités ?

Le nouveau génie génétique est non seulement plus ciblé que l’ancien, il est également beaucoup moins cher. Il semblerait que depuis les années 1980, la société a aussi appris à gérer les controverses scientifiques de manière objective.

Aujourd’hui les débats universitaires sont ouverts au public et les perspectives citoyennes des chercheurs ont été intégrées à leurs études. Alors qu’autrefois les professeurs traitaient de haut les néophytes, plus exactement ceux qui ne connaissaient pas leur spécialité.

Ce qui veut dire désormais que le public donne son opinion sur des sujets pointus, ici des sujets scientifiques et politiques, ce qui permet d’enrichir les débats même si cela entraîne également des ralentissements pour la recherche.

Pourtant, 80 % des Suisses ne souhaitent pas manger des plantes génétiquement modifiées de peur que les modifications génétiques imposées aux plantes transmettent des modifications à d’autres organismes.

Pourtant, le Prix Nobel zurichois Rolf Zinkernagel affirme que le maïs transgénique n’est pas dangereux, il ne peut pas garantir à 100 pour 100 l’innocuité absolue pour l’homme de nouveaux produits, mais s’il existe des risques, il pense qu’ils sont véritablement infimes. L’éventualité concernerait le passage d’un transgène du maïs chez les bactéries qui peuplent notre tube digestif, qui serait un gène résistant aux antibiotiques.

Or, certains estiment que ce gène pourrait contaminer les différentes bactéries contenues dans notre appareil digestif et les rendre insensibles aux traitements antibiotiques. Mais la crainte des consommateurs est davantage de savoir si la modification des plantes ne peut pas entraîner à plus ou moins long terme la modification de notre organisme ?

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