Brexit – encore un dernier délai franchi sans accord
Dimanche 20 décembre était la date de la dernière chance fixée par le Parlement européen pour avoir le temps de ratifier un accord commercial post-Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni. Malheureusement, aucun accord n’a pu être trouvé entre les deux parties, le principal point d’achoppement restant la question de l’accès aux eaux de pêche britanniques pour les pêcheurs européens contre l’accès au marché européen pour les pêcheurs britanniques. L’UE ayant fait d’un accord sur la pêche une condition préalable à un accord commercial global, les dissensions sur ce point risquent de conduire à un Brexit dur à la fin de la période de transition, c’est-à-dire au 31 décembre à minuit.
Comme tous les derniers délais et autres lignes rouges de cette négociation, il s’avère toutefois qu’un accord avant le 31 décembre reste possible. Un tel accord pourrait en effet s’appliquer de manière provisoire dès le 1er janvier et être ratifié ensuite par le Parlement européen. L’autre solution serait de prolonger la période de transition pour la durée nécessaire à la ratification, mais cela impliquerait un nouveau traité et la poursuite des cotisations britanniques au budget de l’UE.
Les positions des deux camps se sont rapprochées lundi sur la question de la pêche et le Premier ministre Boris Johnson a demandé aux parlementaires britanniques de se tenir prêts pour un vote éventuel le mercredi 30 décembre. Les parlementaires britanniques aimeraient toutefois, comme leurs homologues continentaux, avoir le temps de prendre connaissance du texte de l’accord avant de voter.
Selon des informations encore non confirmées, Londres accepterait désormais que lui soient rendus un tiers environ des quotas de pêche avec des quotas fixés pour cinq ans, tandis que du côté européen on accepterait de rendre un quart des quotas de pêche avec des quotas fixés pour sept ans.
Le blocus français du trafic de marchandises entre l’Angleterre et la France depuis dimanche minuit – à cause de la nouvelle souche de coronavirus SARS-CoV-2 plus contagieuse découverte en Grande-Bretagne – est venu envenimer un peu plus les pourparlers. On se demande en effet, du côté britannique, si ce blocus du transport de marchandises qui sème le chaos juste avant les fêtes de Noël ne vise pas à mettre la pression dans les négociations sur le Brexit plutôt qu’à prévenir la propagation d’une mutation du virus qui est de toute façon déjà présente dans plusieurs pays continentaux. Sa présence a été confirmée au Danemark et en Italie, mais il est probable qu’elle n’est pas limitée à ces deux pays car son existence remonte à bien avant que les scientifiques anglais ne l’aient clairement identifiée.
Pour le Telegraph, qui publiait à ce sujet un éditorial le 21 décembre, c’est bien le président français Emmanuel Macron qui refuse plus de flexibilité de la part des négociateurs européens car il compterait sur un revirement de Boris Johnson après le 1er janvier, quand les difficultés provoquées par l’introduction de nouvelles procédures et droits de douanes susciteront une vague de mécontentement chez les Britanniques. Selon le Telegraph, le président français estime que Johnson sera alors forcé d’accepter les conditions imposées par l’UE. Le journal anglais parle de grave erreur de calcul de la part du président français qui avait déclaré en 2017 qu’il ne voulait pas d’un accord trop favorable aux Britanniques car cela risquerait d’inciter d’autres peuples à quitter l’UE.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24 99