7 décembre 2020

Européens : « Connaissez-vous vous-même » !

Par Jill-Manon Bordellay

L’histoire de l’Europe montre qu’elle s’est créée dès l’Antiquité. Elle est considérée conventionnellement comme un continent, délimité à l’ouest par l’océan atlantique et le Cap Nord en Norvège, et au nord par l’océan arctique. Sa limite méridionale est marquée par le détroit de Gibraltar, tandis que les détroits du Bosphore et des Dardanelles marquent sa frontière avec l’Asie de l’Ouest.

Quoiqu’elle soit un petit continent au regard de l’Asie, de l’Afrique ou de l’Amérique, elle a toutefois une superficie supérieure à l’Australie et à l’Océanie.

Après l’Asie, l’Europe est le continent le plus densément peuplé. Environ 700 millions de personnes vivent sur les 10 millions de kilomètres carrés du continent européen. Malgré les différences nationales, les guerres, les périodes de régression qui ont existé, l’Europe transcende d’une certaine façon les langues, les cultures, les conflits politiques et économiques.

Au début du XXe siècle, le continent européen et ses habitants ont traversé deux terribles guerres. Après la IIe Guerre mondiale, tout le monde est d’accord pour construire une Europe de la Paix. Si bien qu’au fil des années, les chefs d’État et de gouvernement des pays européens se rencontrent encore et encore, pour trouver les moyens d’une coopération économique, politique et sociale plus étroite.

Afin de garantir le bon fonctionnement de la coopération, de nombreuses organisations ont été mises en place, comme le Parlement européen dont le siège est à Strasbourg, la Cour de Justice Européenne qui siège au Luxembourg et la Banque centrale européenne qui se trouve à Francfort.

En 2009, l’Europe politique comptait exactement 27 États membres. Cette année, avec le Brexit a été signé l’accord de retrait de l’Union du Royaume-Uni. Alors pourquoi la langue officielle de cette union est-elle encore l’anglais ? N’est-ce pas contraire au bon sens ? Il aurait été plus cohérent qu’une langue comme l’espéranto ou le volapük puisse être étudiée au lycée.

En effet, l’espéranto est une langue construite internationale utilisée comme langue véhiculaire par des personnes provenant d’au moins 120 pays à travers le monde. Le nombre de locuteurs devrait atteindre 10 millions. Cette langue est facile à apprendre, elle ne présente que 16 règles de grammaire de base et une orthographe parfaitement régulière. Tout étant basé sur la logique et la simplicité.

D’autre part, pourquoi ne pas créer un Musée de l’Europe dans chaque capitale des pays faisant partie de l’Union Européenne ?

Pour qu’il y ait union, encore faut-il se connaître ! Or, quels sont les Français qui connaissent l’Estonie, la Finlande, la Lituanie, la Slovaquie ?

Un Musée de l’histoire et des connaissances culturelles de chacun de ces pays serait largement fréquenté. Pour que les liens existent entre des pays, encore faut-il qu’ils aient des échanges. Il existe certes Erasmus pour les étudiants. Ces échanges devraient s’intensifier au niveau de toute une population curieuse de connaître d’autres pays de l’Union Européenne, en dehors du tourisme.

Faute de pouvoir voyager, il serait judicieux qu’un Musée de l’Europe soit implanté à Paris. Nous pourrions alors découvrir l’artisanat de la Slovaquie, l’école de Nagybanya de la Hongrie, les instruments musicaux de l’Estonie. Dans chaque capitale des pays de l’Union européenne, on pourrait construire une Muséographie définissant les tâches de conceptions intellectuelles et techniques d’expositions, qu’elles soient artistiques, scientifiques, technologiques, d’histoires humaines.

Nous pourrions ainsi mieux nous connaître par les échanges culturels. Les échanges économiques sont souvent source de frictions, chacun voulant dominer l’autre, ils ne suffisent pas à consolider une véritable union. Les pays de l’Union deviendraient ainsi des provinces pour le continent européen au même titre que nos provinces françaises, qui apportent une variété de goûts et de saveurs très prisés à notre pays. Jusqu’alors, on ne peut que déplorer la rapidité de la construction de cette Union européenne, sans avoir auparavant intégré culturellement et respectueusement chaque pays dans cet ensemble.

Alors la construction de l’Europe demande encore davantage d’échanges culturels entre ses différents membres pour que l’Union soit assurée.

Jill Manon Bordellay est l’auteur de Souffrance animale & responsabilité humaine (Pour commander ce livre, cliquez ici) et de Animaux : halte à l’hécatombe ! (Pour commander ce livre, cliquez ici) , tous les deux préfacés par Christian d’Andlau-Hombourg, Éditions Dualpha,

 

Souffrance animale & responsabilité humaine, Jill Manon Bordellay (Dualpha).

Animaux : halte à l’hécatombe !, Jill Manon Bordellay (Dualpha).

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