Actualités européennes
Hongrie
- Mardi 27 octobre, le premier patient du Covid-19 traité avec du Remdesivir produit en Hongrie a pu quitter l’hôpital suite à sa guérison, annoncé le gouvernement hongrois. Il s’agit d’une dame âgée de 75 ans. Le Remdesivir « hongrois », produit par la société Richter Gedeon, a déjà été administré à 19 patients dans le pays.
- De nouvelles règles de quarantaine sont entrées en vigueur mercredi 28 octobre en Hongrie. Les personnes entrant en Hongrie devront dorénavant se rendre directement de la frontière à leur lieu de quarantaine, utiliser une application spécifique de surveillance de la quarantaine s’ils disposent d’un téléphone intelligent, les contrevenants s’exposant à des amendes de 5 000 à 150 000 forints (14 à 410 euros) cumulables jusqu’à 600 000 forints (1 640 euros) par jour.
- Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré vendredi 30 octobre que la police aura le pouvoir de fermer des restaurants et des magasins et de demander l’annulation d’événements sportifs et culturels à partir de début novembre et appelé ses concitoyens à se conformer avec discipline aux règles sanitaires édictées par le gouvernement. Le chef du gouvernement a également annoncé que les frontières hongroises resteront fermées jusqu’au moins fin novembre.
- La Commission européenne a annoncé vendredi 30 octobre l’ouverture d’une procédure contre la Hongrie pour infraction en raison d’une « application incorrecte de la législation de l’UE en matière d’asile ». Cette procédure vise de nouvelles mesures mises en place depuis le mois de mai en raison de l’épidémie de coronavirus que la Commission considère comme une « restriction illégale de l’accès à la procédure d’asile ».
- Le gouvernement hongrois revient sur sa loi de 2017 concernant les ONG, elle sera supprimée. Jusque là, les ONG devaient se déclarer comme financées de l’étranger le cas échéant. Une loi dénoncée par la Cour du Luxembourg comme contraire aux règles de l’UE.
- Plusieurs centaines de personnes ont manifesté à Budapest devant l’ambassade de Pologne le mercredi 28 octobre pour soutenir le mouvement pro-avortement manifestant actuellement massivement en Pologne.
Pologne
- Le Conseil de l’Europe a réagi ce mercredi 28 octobre suite aux arrestations de manifestants pro-avortement parfois violents ces derniers jours en Pologne où le Conseil constitutionnel a déclaré anticonstitutionnelle la possibilité – jusqu’ici légale comme ailleurs en Europe – d’avorter en raison d’une malformation ou d’une maladie incurable de l’enfant à naître. Les instances européennes se déclarent inquiètes en rapport avec les conditions de garde à vue desdits manifestants arrêtés.
- Les manifestants pro-avortement répondant notamment aux appels de l’organisation féministe radicale Strajk Kobiet (Grève des femmes) s’en prenant de plus en plus aux églises, le président du PiS, Jarosław Kaczyński a appelé mercredi 28 octobre les Polonais à se mobiliser pour défendre les églises du pays dont certaines ont fait l’objet de dégradations.
- Le gouvernement polonais a ordonné la fermeture des cimetières du 31 octobre au 2 novembre en raison de la pandémie de coronavirus, une mesure remarquée dans un pays où il est de tradition de rendre visite aux morts le 1er novembre. « Une tradition est néanmoins moins importante que la vie », a expliqué à ce sujet le premier ministre Mateusz Morawiecki.
- Le vice-ministre polonais de l’Agriculture a annoncé ce vendredi 30 octobre que la loi visant à renforcer la protection animale serait finalement abandonnée suite à la levée de boucliers de la part des agriculteurs.
- Selon un sondage publié dimanche 1er novembre, la majorité des Polonais soutiendraient les manifestations pro-avortement tandis que la popularité du parti au pouvoir serait en chute libre – le PiS est considéré comme l’instigateur de l’annulation de la loi autorisant l’avortement eugénique. Le 22 octobre, le Tribunal constitutionnel a estimé que les avortements dans les cas où le fœtus présentait des malformations congénitales graves et irréversibles étaient inconstitutionnels.
- Le monument pour les soldats hongrois morts en 1944 aux côtés des Polonais dans la bataille de Varsovie a été dégradé par des activistes pro-avortement.
Slovaquie
- Le premier ministre slovaque Igor Matovič a annoncé mardi 27 octobre que le dépistage massif du Covid-19 à l’échelle nationale ne seraient pas obligatoires, mais que néanmoins ceux qui s’y soustrairont devront être mis en quarantaine à domicile pendant 10 jours. Samedi, 2 581 113 personnes avaient déjà été testées, et seulement 21 850 tests ont été positifs, soit environ 1% de la population. Il est désormais nécessaire de justifier d’un test négatif pour entrer dans un magasin.
Tchéquie
- Selon les prévisions d’Eurostat publiées ce mercredi 28 octobre, la Tchéquie devrait avoir un taux d’endettement de 39,4% de son PIB à la fin de l’année 2020 – l’un des taux les plus bas de l’Union européenne, et ce malgré un déficit budgétaire record cet année du fait des mesures covidiennes.
- Les députés tchèques ont adopté ce jeudi 29 octobre une résolution considérant dans son ensemble le mouvement chiite libanais Hezbollah comme une organisation terroriste en appelant l’Union européenne à cesser de faire la distinction entre les unités politiques et militaires dudit mouvement. Actuellement, seule la branche militaire du Hezbollah est considérée comme terroriste par l’UE, tandis que de nombreux États occidentaux, dont les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, mais aussi l’Allemagne et l’Autriche depuis peu, considèrent toutes les composantes du Hezbollah comme terroristes.
- Article paru sur le site du VPost.
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