8 novembre 2020

Après le droit du sol, le droit au non-refoulement

Par Philippe Randa

« La Commission européenne a sollicité une réunion extraordinaire urgente du conseil d’administration de Frontex, l’agence européenne pour la protection des frontières, mise en cause pour des refoulements illégaux de migrants en mer Égée », nous apprend le site euractiv.

Refoulement illégaux de migrants : il y aurait donc des refoulement « légaux » et d’autres qui ne le seraient pas… concernant des migrants qui ne seraient donc plus, eux, forcément « illégaux », même si, en pleine mer Égée, ils franchissent la frontière turque pour tenter de pénétrer sans autorisation aucune en Grèce…

« Après s’être coordonnés avec la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, mes services ont demandé, au nom de la Commission, la convocation d’une réunion extraordinaire du conseil d’administration de Frontex le 10 novembre pour discuter des incidents présumés de refoulement en Grèce et de la protection des droits fondamentaux », a tweeté Ylva Johansson, commissaire chargée des migrations.

En cause, des « pushbacks » (refoulements) de migrants, soit une pratique illégale visant à obliger les envahisseurs de poursuivre leur traversée en obligeant leurs embarcations à faire demi-tour.

On connaît pratiques plus dangereuses, voire plus expéditives, pour faire passer le gout de l’invasion, mais quoi qu’il en soit, Frontex a nié ces accusations et assuré que ses agents respectaient le « droit au non-refoulement. »

Il est néanmoins intéressant d’apprendre à cette occasion que les premiers « pushbacks » mis en cause datent… d’avril dernier ! Soit en plein confinement sanitaire !

Certains responsables européens jugent donc qu’il était alors légal de laisser entrer des migrants, covid ou pas… alors que la plupart des Européens étaient assignés à résidence !

C’est le monde à l’envers, mais partant des adages populaires qu’on peut s’attendre à tout, surtout quant à l’impossible nul n’est tenu, peut-on encore s’en offusquer plus que ça ?

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