Le « Centre suisse islam et société »
par Éric Bertinat.
(Photo : Un séminaire organisé par l’université de Fribourg. De « formation » ou de conversion ?)
Un petit opuscule signé par Mireille Vallette, courageuse journaliste, essayiste et vice-présidente de l’Association suisse vigilance islam (1) est sorti de presse en plein confinement sans intéresser les médias. Les 50 pages qui composent cet écrit s’intéressent plus particulièrement au Centre suisse islam et société (CSIS) et sont révélatrices d’une réalité que beaucoup préfèrent ignorer : l’islamisation de la Suisse.
A l’origine de la création du CSIS, une enquête du Fonds national qui concluait que la plupart des imams et de leurs enseignants « ne connaissent pas la société suisse, sa culture et ses lois » (p. 11). Ce constat fait, et une fois la structure mise sur pied, les faits démontrent clairement que le CSIS tient un tout autre discours et préfère intégrer les musulmans en Suisse par l’islam. Une approche qui « comprend la défense de revendications religieuses telles que le foulard, prières, halal, burkini, etc. » (p. 11).
Rattaché à l’université de Fribourg, le CSIS est subventionné par le canton de Fribourg et la Confédération. Son fonctionnement est estimé à un million. Selon son fondateur et directeur, Hansjörg Schmid, il s’agit « d’un institut universitaire où seront menés des débats critiques sur l’islam. »
Et de préciser : « Il est juste de donner aux musulmans la possibilité de se former à leur tradition religieuse à l’université, comme peuvent le faire les catholiques et les réformés. »
Mais, « dans les faits, le Centre a une approche très claire des idées qu’il entend propager, la variété des intervenants sera donc […] très limitée » (p. 9).
La section fribourgeoise de l’UDC a vivement protesté contre la création du CSIS. Nous sommes en 2015 et forte de 9 000 signatures, une initiative est déposée. A la surprise générale, les autorités cantonales estiment ce texte discriminatoire et contraire à la Constitution : il sera interdit de votation ! Il faut avouer que les autorités de ce canton autrefois catholique se distinguent par leur ouverture d’esprit. En 2015, c’est la commune de Fribourg qui soutient le Festing Day (fête de la rupture du jeûne) organisé par le groupe Frislam. Puis, en 2016 et 2017, c’est au tour du canton. Puis, à nouveau, en 2018, c’est la ville, aidée pour faire bonne mesure par le service cantonal de lutte contre le racisme, qui finance cette célébration musulmane.
Depuis sa fondation, le CSIS promeut les cours et manifestations dispensés dans les mosquées et autres centres de prières, et couvre d’éloges les associations islamiques. Ainsi que l’a confirmé le livre-enquête Qatar Papers (2), l’influence des Frères musulmans est bien réelle en Suisse. Citons les jeunes musulmans de Frislam, très liée au CSIS. Toutes ces activités s’inscrivent clairement dans un processus d’islamisation de la société suisse, financé par les pouvoirs publics et dans une indifférence incompréhensible de la classe politique. Merci donc à Mireille Vallette de nous alerter. La vigilance est de mise.
Article publié dans les colonnes du quotidien Présent.
Notes
(1) « Le CSIS œuvre-t-il vraiment à l’intégration des musulmans ? » A commander à : ASVI, Case postale, 1200 Genève.
(2) Qatar Papers – Comment l’émirat finance l’islam de France et d’Europe – Editions Michel Lafon. •
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