Heureux comme Dieu en France
Il est difficile, admettons-le, de parler de certains sujets en France ! Si l’on aborde certains thèmes, notamment sur l’immigration pour ne citer que celui-ci, nos idées peuvent devenir très dangereuses pour notre vie sociale, certaines vérités différentes de la propagande des médias main stream peuvent détruire des carrières.
Vivant au Portugal, je ne subis pas la même pression que ceux qui vivent en France. Mais lors de mes séjours en France, durant lesquels j’ai le plaisir de discuter avec des gens qui ont des idées assez proches des miennes, les personnes me montrent qu’il y a une peur assez réelle voire bien réelle d’être mis au ban de la société en étant condamné à la mort sociale. Car la bien-pensance monte la garde, prête à s’attaquer à tous les supposés fachos qui oseraient montrer le bout de leur nez.
Et cependant, il y a en France des personnes assez courageuses pour se lever et parler de réalités sociales dérangeantes. Et ce qui me fascine le plus, c’est le fait que ces messagers qui n’ont pas peur d’être mis à mort socialement, sont souvent des Français de cœur, pas de souche ! Ce qui devrait nous interpeller…
Il y a tant de Français de souche qui se revendiquent de droite radicale, patriote, nationaliste, souverainiste, identitaire, et qui ont peur d’aller « trop loin » dans leurs analyses… et nous voyons ces citoyens qui, pour certains, ne sont même pas nés en France, de parents étrangers, risquer leur carrière, être menacés de mort pour protéger cette Nation française qu’ils aiment tant.
Je pense à cette journaliste franco-marocaine, Zineb El Rhazoui, qui critique la soumission des femmes en terre d’Islam, tout comme le danger du voile islamique en France. Elle est menacée de mort par les islamistes, mais elle continue de parler de l’islamisation des quartiers, tout en essayant de nous alerter sur la montée du salafisme au sein des jeunes issus de l’immigration.
Combien de fois s’est-elle fait attaquer sur les plateaux de télévision par des Français de souche ? Pire, par des Françaises de souche, qui devraient se préoccuper en premier lieu de la soumission des femmes dans les quartiers dits « sensibles », car demain il se pourrait que cette soumission soit étendue à toutes les femmes françaises…
Ses détracteurs, qui ne connaissent pas la réalité ni des quartiers, ni de l’islam politique, voudraient lui donner des leçons avec comme principal argument « l’islam ce n’est pas ça ». Ils voudraient lui enseigner à elle, qui est née en terre d’islam, ce qu’est sa religion d’origine et, bien sûr, faire la leçon à ceux et celles qui pourraient écouter cette courageuse femme.
Je pense aussi à ce poète berbère, Kamel Bencheikh, dont la fille se serait vue refuser l’accès à un bus par un barbu parce qu’elle était en jupe (1). Personne n’a expliqué au salafiste qui conduit le bus qu’en France, en Europe, en Occident, on respecte les femmes, et que l’on partage l’espace public (pour les salafistes, femme non voilée égale femme violée). Kamel Bencheikh, pourtant algérien, a posté un texte d’une violence inouï contre l’islam, en se disant « islamophobe et fier de l’être ».
Qui serait le français de souche qui oserait le faire? Qui serait le français de souche qui oserait dire en public que ces salafistes nous pourrissent la vie, et que l’islam peut et commence déjà à causer des problèmes à la République? À part quelques courageux, tels Philippe de Villiers, Jean Yves Le Gallou ou Jean Marie Le Pen, pour ne citer qu’eux, les Français de souche qui oseraient dire cela en public se comptent sur les doigts de la main, même au sein de la droite patriote (2).
Mais je pense aussi à ces Éric Zemmour (qui nous rappelle souvent être un Berbère et non un Européen), Karim Ouchikh, Georges Bensoussan ou Jean Messiha, qui a francisé son nom… une réussite de l’intégration ! Ces Français de cœur nous donnent une bonne leçon, car eux, ils savent ce qu’une société islamisée veut dire (3).
Ils n’ont pas peur de nous sortir de notre torpeur, quitte à risquer leur vie. Ils sont une bénédiction pour la France, et nous devrions tous les remercier de ce qu’ils font. Car ils aiment la France, ils sentent, pensent, parlent comme des Français, ce qu’ils sont devenus non par l’héritage de leurs ancêtres, mais par leur lutte constante pour que la France reste la France, terre de libertés, terre de sciences, terre de l’amour courtois ! Eux, au moins, ils connaissent la fameuse phrase et comprennent son sens: « heureux comme Dieu en France« . Ils l’ont compris et veulent la préserver.
Notes
(1) Selon le poète berbère, sa fille se serait vue refuser l’accès au bus au prétexte qu’elle portait une jupe. Le conducteur se défend en affirmant qu’elle et son amie fumaient. Voir pour plus d’infos: Varoquier, Jila (03/05/2019), Paris : interdite de monter dans le bus à cause de sa jupe?, Le Parisien, Paris, http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/paris-interdite-de-bus-parce-qu-elle-portait-une-jupe-03-05-2019-8065134.php.
(2) J’ai la notion qu’un français de souche qui ose critiquer certaines communautés, certaines religions et certaines traditions courra davantage le risque d’être mis au ban de la société et poursuivi pour racisme que des personnes qui proviennent de ces mêmes communautés.
(3) Toutes ces personnes que j’ai citées sont d’origine berbère, arabe ou juive séfarade/juive berbère. Ils connaissent donc bien ce que vivre en société islamique veut dire, ou parce que leurs parents ou grands-parents le leur ont expliqué, ou parce qu’ils ont eux-mêmes vécu cela . C’est le cas de Jean Messiha, né en Égypte, issue de la minorité copte qui souffre tous les jours les humiliations et menaces de la majorité musulmane sunnite.
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