Brèves d’Europe
Union européenne. Ce sont les ministres européens de l’Agriculture qui ont donné leur feu vert à l’ouverture de négociations commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis. La démarche européenne découle de l’entrevue, en juillet dernier, du président de la Commission, Jean-Claude Juncker, avec le président américain Donald Trump. Mais le champ de négociation est restrictif en raison du veto de Paris.
La violence accrue du crime organisé représente la plus grande menace pour la sécurité de l’Europe, dépassant de loin le terrorisme et la migration, a annoncé Europol, l’agence européenne de coopération entre les polices criminelles. Les groupes de mafia venus d’Italie, d’Albanie et d’Europe de l’Est ainsi que les gangs de motards sont les principaux acteurs de cette violence.
Les groupes asiatiques, africains et sud-américains se sont aussi lancés dans le crime organisé en Europe, avec 110 milliards d’euros brassés dans ce domaine chaque année. De plus en plus de ces groupes travaillent en collaboration, ont noté les agences européennes.
Allemagne. Pour la première fois, Angela Merkel s’est exprimée sans ambages au sujet d’Emmanuel Macron, jugeant « incompréhensible » son raisonnement défavorable à une extension trop longue du délai avant le Brexit.
Mais Macron avait-il tort quand, selon lui, l’Union est confrontée à d’autres défis et ne peut se permettre d’être prise en otage par une classe politique britannique incapable de mettre en œuvre la décision d’un référendum qu’elle a elle-même provoqué. Évident mon cher Watson !
Et ce n’est pas la seule pomme de discorde. Macron s’apprête également à voter contre l’ouverture de négociations commerciales avec les États-Unis, lancées par l’Allemagne qui veut protéger son industrie automobile.
Angleterre. Avec son Parti du Brexit, l’europhobe Nigel Farage espère faire une percée aux élections européennes, un scrutin auquel le Royaume-Uni, n’aurait jamais dû prendre part et qui pourrait avoir lieu quand même si aucun accord de divorce avec l’UE n’est approuvé par les députés britanniques.
Theresa May a finalement obtenu un report d’un an supplémentaire pour sortir de l’UE, à condition que les députés britanniques, qui siégeront au Parlement européen pour une durée limitée, n’entravent pas les discussions budgétaires et les débats des élus. Malgré ce nouveau répit, de très nombreuses entreprises britanniques ont déjà fait le choix de déplacer leurs activités sur le Vieux Continent.
Les Britanniques voteront donc aux européennes. Tandis que les anti-Brexit rêvent de transformer le scrutin en une sorte de référendum pro-européen, les partisans d’un Brexit dur en attendent une nouvelle débâcle pour Theresa May et une occasion pour la congédier et s’élancer à l’assaut de Downing Street.
Deux partis pro-Brexit ont le vent en poupe : le Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) et le Parti du Brexit que vient de fonder Nigel Farage, ancien dirigeant du UKIP. Les derniers sondages créditent au total leurs deux formations de 25 % à 29 % des voix.
Estonie. La dirigeante du parti de la Réforme Kaja Kallas a échoué à obtenir la confiance du Parlement pour former un nouveau gouvernement à la suite des élections législatives du 3 mars. 53 députés ont refusé de lui accorder leur confiance, contre 43.
Le Premier ministre sortant, le centriste Jüri Ratas, qui a formé une alliance avec le parti eurosceptique d’extrême droite EKRE et les conservateurs du parti Isamaa, a été chargé de former un nouveau gouvernement.
Finlande. Aux législatives les sociaux-démocrates arrivent en tête avec 17,7 % des voix (40 sièges), en deuxième position celui des eurosceptiques et anti-immigration des Vrais Finlandais avec 17,5 % des voix (39 sièges) et enfin le parti conservateur de la Coalition nationale, 17 % des voix (38 sièges), le Parti du centre, 13,8 % des voix. La formation du nouveau gouvernement va être difficile.
Italie. Le chaos en Libye consécutif à l’offensive lancée par les forces du maréchal Khalifa Haftar sur Tripoli a accentué le risque d’« infiltration terroriste » à bord des bateaux utilisés par des migrants pour tenter de rallier l’Italie, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24 99