Comment Draghi et la BCE préparent votre ruine
Les bourses remontent, mais David Stockman parle de nos élites européennes dérangées. Il s’affole des décisions toujours plus folles prises par super Mario, jadis mis à la mode par des paparazzi sous contrôle (il ne portait pas sa ceinture de sécurité…). Dans la foulée, zerohedge.com explique comment la BCE et son bilan de 6 000 milliards vont ruiner tous les Européens.
Même le ministre allemand Schauble commence à redouter les performances de l’ex-directeur du trésor italien qui privatisa les bijoux de famille avant de laisser une pharaonique dette à l’Italie et de partir pantoufler chez… Goldman Sachs. C’est ainsi que font les hauts fonctionnaires européens depuis Otmar Issing : ils pillent le vieux continent et puis vont recueillir les fruits de leur larcin chez Goldman. L’ancien patron danois de l’OTAN, qui a détruit le monde méditerranéen, a fait de même…
Un grand témoin, le banquier luxembourgeois Ugeu, a dénoncé plusieurs fois dans Le Monde le bilan de la BCE. Tout cela finira, sur fond de soutien médiatique, par la saisie des comptes bancaires comme à Chypre ou la ruine des contribuables.
Les banques centrales créent ainsi des dettes « pour sauver le monde », puis mettent les peuples à contribution pour rembourser. Dette américaine en 1913 : un milliard. Dette américaine aujourd’hui : vingt mille milliards, avec Sanders & Trump en tête des mécontents. Bravo la Fed ! Mais grâce à l’euro, la BCE a pris des cours de rattrapage !
Ce n’est pas la première fois que l’Europe se fait plumer par les banques américaines.
Un commentateur rappelle à propos de la manipulation du Panamagate : « Au début de son mandat, le président Obama a désigné l’historienne Christina Romer pour présider son Comité des conseillers économiques. Ce professeur à l’Université de Berkeley est une spécialiste de la crise de 1929. Selon elle, ni le New Deal de Roosevelt, ni la Seconde Guerre mondiale n’ont permis de sortir de cette récession, mais l’afflux de capitaux européens, à partir de 1936, fuyant la “montée des périls”.
C’est sur cette base que Barack Obama a conduit sa politique économique. En premier lieu, il a agi pour fermer tous les paradis fiscaux que Washington et Londres ne contrôlent pas. Puis, il a organisé la déstabilisation de la Grèce et de Chypre, de sorte que les capitaux européens se réfugient dans les paradis fiscaux anglo-saxons. »
À propos de cette histoire qui finira par la saisie de vos comptes (certains pensent se sauver avec l’or : croient-ils que la maréchaussée les laisserait faire ?), on rappellera les lois de Murray Rothbard décrites dans son étude sur Wall Street :
– La banque commerciale aime souvent être renflouée par l’argent public ;
– La banque d’investissement promeut elle des déficits et force les contribuables à rembourser les dettes ;
– Une banque centrale justifie les dépenses et les dettes gouvernementales avec du social, des crises financières ou la guerre. Elle favorise un étatisme universel.