16 avril 2016

Surpopulation mondiale : cette monstrueuse réalité !

Par Fabrice Dutilleul

« Le nombre d’humains ne cesse d’augmenter
et cette surpopulation devient dangereuse pour notre planète.
Elle est à l’origine de la plupart des problèmes de climat,
de pollution de l’air, des mers, des rivières et des sols, et des épidémies aussi. L’équilibre écologique est déjà rompu entre les humains,
les animaux et la nature (…)
L’agriculture intensive ne suffira plus pour nourrir les milliards d’êtres humains qui peuplent notre planète et dont le nombre ne cesse de croître chaque année.
»
(Brigitte Bardot, préfacière du livre)

 

Entretien avec Jean-Claude Hermans, auteur de Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop ! aux éditions de l’Æncre (Propos recueillis par Fabrice Dutilleul), préface de Brigitte Bardot

Les auteurs et l’éditeur ont été tout particulièrement sensibles à la préface de Madame Brigitte Bardot, qu’ils remercient chaleureusement et qui confirme l’importance, s’il en était besoin, du sujet abordé.

 

Votre frère et vous avez écrit sur la surpopulation, tout d’abord sans concertation entre vous ?

Nous sommes des jumeaux homozygotes… Nos expériences personnelles nous ayant permis d’observer les drames et les souffrances engendrés par l’explosion des naissances, nous avons tous les deux écrit sur la démographie, sans savoir que l’autre en faisait autant : phénomène classique chez les jumeaux homozygotes. Tous deux nous avons pris conscience que le problème numéro un pour la planète et l’humanité, c’est la démographie. Tout découle de ça, et curieusement, c’est totalement occulté et le sujet est tabou. Nous venons d’avoir la COP 21 et dans cette grande réunion mondiale sur le réchauffement climatique, pas un mot sur la démographie.

Vous dénoncez les « drames et souffrances engendrés par l’explosion des naissances »… Mais n’est-ce pas plutôt la mauvaise gestion des ressources naturelles qui est la cause de ces drames et souffrances ?

Non, le surpeuplement humain est bien à l’origine des problèmes de misère et de destruction de la planète. Bien sûr, cela n’empêche pas de bien gérer les ressources naturelles.

Pourquoi, d’après vous, les participants à la récente COP 21 n’ont-ils pas abordé la démographie dans les causes du réchauffement climatique ?

Ils n’ont pas abordé le sujet uniquement parce que le sujet est tabou. Il est interdit de parler du surpeuplement humain et parce que le politiquement correct interdit de critiquer l’Afrique et l’Asie sous peine d’être taxé de raciste. On ne peut critiquer que les Blancs et c’est pourquoi, à la COP 21, certains ont commencé à demander que l’Europe et l’Amérique paient des indemnités aux pays du tiers monde puisque l’Europe est condamnée à faire repentance et à toujours payer et qu’il est de bon ton de tout mettre sur le dos de l’Europe.

Comment expliquer un tel aveuglement ?

Certains vont aux Philippines pour parler du réchauffement climatique sans dire un mot sur la démographie, alors que ce pays est victime d’une surpopulation débordante. Espérons que ce petit livre aidera à prendre conscience du problème, et que les humains parviendront à maîtriser les naissances afin de préserver l’avenir de l’humanité.

Pourquoi avoir rajouté à votre travail Essai sur le principe de la population, un livre de Thomas Malthus, publié… en 1798 ?

Il a été décidé avec l’éditeur de rajouter le texte de Thomas Malthus, car il a été le premier à préconiser une régulation des naissances, à l’époque pour lutter contre la pauvreté. Le texte de Malthus est un plaidoyer contre la misère et pour la charité chrétienne. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de lutter uniquement contre la pauvreté, mais contre la destruction des espèces, des biotopes naturels, et du réchauffement climatique qui résulte de la surpopulation de la planète.

En quoi le livre de Malthus – que beaucoup connaissent sans l’avoir lu, faute d’édition récente – est-il encore d’actualité ?

Malthus parle beaucoup de l’émigration dans son livre et dit que les pauvres sont obligés d’émigrer s’il n’y a plus de travail. À son époque l’émigration, c’était changer de comté et aller à 50 ou 100 km de chez soi. Et aujourd’hui, nous avons le même phénomène d’émigration, sauf que les pauvres ne changent plus de comté, mais de continent, et tous les pauvres de l’Asie et de l’Afrique ne rêvent que d’émigrer en Europe.

Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop ! , Jean-Michel & Jean-Claude Hermans, Thomas Malthus, Éditions de L’Æncre, collection « À nouveau siècle, nouveaux enjeux », dirigée par Philippe Randa, 214 pages, 27 euros. Pour commander ce livre, cliquer ici.

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