Jean Raspail, la fin des Blancs et la tyrannie de Big Other
Paul Craig Roberts, antisystème et ancien de l’administration Reagan nous rappelle qu’en tant que blancs chrétiens nous avons, du fait de nos élites, et à moins d’être stupides, du souci à nous faire… (cliquez ici).
Je rappelle une théorie de la conspiration qui a le don de les énerver ; à tel point que l’OTAN va déclencher la guerre avec la Russie avant tout pour en finir partout avec ces Blancs qui décidément les énervent (cliquez ici).
Du souci, nous nous en faisons officiellement depuis Raspail. Avant lui, il y eut le capitaine Danrit, Madison Grant et Lothrop Stoddard. Mais revoyons Raspail…
Dans sa préface de la récente réédition l’auteur écrit : « Le pays est envahi. Les autorités ont baissé les bras. La population s’enfuit en masse vers le nord, abandonnant sa terre bénie des dieux et ses hypermarchés dévastés. Le désordre et la confusion règnent. L’anarchie est partout. L’ancienne France n’est plus défendue que par vingt irréductibles, moitié civils, moitié soldats, retranchés dans un vieux village sur les hauteurs qui dominent la mer. Sans états d’âme, ils font des cartons sur tout ce qui bouge. Parmi eux, un jeune ministre, qui a rompu avec le gouvernement pour rallier le dernier carré… ».
Il conclut sans optimisme donc sans se tromper : « Le lendemain, tous les vingt, ils étaient écrabouillés sous les décombres du village par un bombardement à basse altitude de six vagues de trois avions. On avait trouvé dix-huit pilotes pour accomplir ce travail et un général pour l’organiser. Les avions portaient la cocarde de nos armées… ».
Jean Raspail rappelle tout de go : « Il en ressort que Le Camp des Saints, s’il voyait le jour pour la première fois, serait impubliable aujourd’hui, à moins d’être gravement amputé. On peut mesurer, après trente-deux ans, avec une accélération brutale à partir de la loi Gayssot de 1990, combien a été restreinte et encadrée, dans ce pays, la liberté d’expression, précisément sur ce sujet-là ».
Et, soudain, une petite consolation : «… c’est ce même Max Gallo, futur académicien, qui, en 2006, m’adressant son dernier roman, l’avait assorti de cette dédicace : “Pour Jean Raspail, qui a eu le don de prophétie. En amitié…” Et, bien sûr que j’avais de l’amitié pour Max, et autant pour Bertrand Poirot-Delpech, autre académicien. Chroniqueur littéraire attitré du journal Le Monde pendant plus de vingt ans, il rompit soudain l’obligation tacite du silence et exhuma bille en tête Le Camp des Saints en y consacrant l’un de ses derniers articles : « Relisez ce livre, paru il y a vingt ans… En nos temps de “flux migratoires” mal maîtrisés, l’anticipation impressionne par sa vraisemblance, par l’embarras qu’elle cerne, où elle nous laisse, en plan… L’inconscience des envahis et leur acquiescement à ce qui va les dissoudre… »
Mais la meute est là qui veille : « Il me semble juste de reconnaître, en guise de circonstances atténuantes, que s’ils s’engageaient à rebrousse-poil face à la meute médiatique, showbiztique, artistique, droit de l’hommiste, universitaire, enseignante, sociologue, littéraire, publicitaire, judiciaire, gauchochrétienne, épiscopale, scientifique, psy, militante humanitaire, politique, associative, mutualiste et j’en passe, ils signeraient, dans la minute, leur condamnation à la mort civile ».
La préface a presque dix ans. Jean Raspail rappelle la situation avec le ministre Besson et l’impayable sauveur et nettoyeur Karcher Sarkozy : « Le premier soin de Big Other a été de tordre le cou au “Français de souche”, pour déblayer définitivement le terrain. Il lui a fallu un certain temps, mais la besogne est en voie d’achèvement. Une dernière salve a été tirée au début de 2010 par le ministre Éric Besson (“La France n’est ni un peuple, ni une langue, ni un territoire, ni une religion, c’est un conglomérat de peuples qui veulent vivre ensemble. Il n’y a pas de Français de souche, il n’y a qu’une France du métissage”), suivie de près, pour le coup de grâce, par Claude Allègre, que tout le monde connaît, et Denis Jeambar, l’ex-conscience de l’hebdomadaire L’Express. Car ils s’y étaient mis à deux, dans Le Figaro, pour planter ce poignard dans le dos d’une très vieille nation : “Il n’y a pas de Français de souche” ».
Tel est l’incipit de leur texte, repris en gros titre sur cinq colonnes. D’entrée, « excluant toute référence ethnique », ils élargissent à plaisir la plaie : « Le vocable “Français de souche” n’a aucun sens… Nous étions tous métis… »
Jean Raspail constate que l’on conspire décidément du côté des associations subventionnées : « Je me pose la même question à propos de toutes ces associations de droit à ceci, à cela, de toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État, ces pétitionnaires machinaux, ces médias si correctement consensuels et tous ces “intelligents” qui, jour après jour, inoculent leur discours corrosif dans le subconscient de la nation française. Big Other… »
Il rappelle les responsabilités de ces présidents, notamment de ce Chirac militant qu’il déteste à sa manière discrète et aristocratique : « Pourquoi s’acharnent-ils tous ainsi à nier le caractère intangible – et sacré, mais cela, ils sont hors d’état de le concevoir – de la patrie charnelle ? C’est le chemin de la trahison.
Big Other a sonné. On s’empresse : “Ils sont chez eux chez moi” (Mitterrand), au sein d’une “Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes” (Chirac). À regarder l’avenir en face, tel qu’il se présente, tel qu’il sera, Sarkozy hésite encore, un petit pas en avant, un grand à reculons… ».
Comme le rover (un ballon météo) prisonnier, le Big Other patrouille partout et persécute : « Et Big Other patrouille sur tous les fronts. Il a siphonné la charité chrétienne, celle qu’on doit à son prochain, il l’a détournée à son crédit et s’en est attribué les mérites. Grâce à la vigilance de ses affidés, il n’est pas une expulsion ou un placement en centre de rétention, en dépit de leur nombre infime, qui ne soient présentés à l’opinion publique comme une injustifiable opération rappelant “les heures les plus sombres de notre histoire”, et souvent interprétées comme telles ».
La triste conclusion pour ceux qui naissent (mais faites donc des enfants !) : « La gouvernance a laissé tomber. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez des amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’européenne et française incurie et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme… ».
Deux possibilités pour terminer : « Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.
Il existe une seconde hypothèse, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs, avec quelques chances qu’au Danemark, aux Pays-Bas, en Belgique, en Suisse, en Italie du Nord, en Autriche, et pourquoi pas ailleurs, en Europe, d’autres isolats semblables rejoignent le mouvement ».
Résistance, c’est un sujet de roman ça, pas ce qui va se passer. C’était d’ailleurs avant Bergoglio, Hollande, le coup de Merkel ou L’Aquarius ! Dans mon livre sur littérature et conspiration, je cite ce remarquable auteur australien, Charles H. Pearson qui parle de l’effondrement de notre caractère et du fait que la vieille race devient faible et sans fibre. On est en 1890.
Sources
https://francephi.com/livre/litterature-et-conspiration
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Camp_des_saints
https://ia800302.us.archive.org/23/items/nationallifeandc015071mbp/nationallifeandc015071mbp.pdf
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