De l’auto-persuasion à la mégalomanie ?
Notre sémillant Président estime, en un 1er juillet fort orageux, que la panthéonisation du couple Veil fut une « décision de tous les Français » !
Qu’il en soit assuré, c’est possible, puisque cela ne peut que légitimer sa décision. Que ce soit la traduction de la réalité, c’est tout autre chose.
- Macron a-t-il pris l’avis du bon peuple, celui des citoyens-contribuables ? Non ! M. Macron ignore donc la pensée profonde, intime, des Français et des Françaises.
Tout le monde n’est pas forcément intéressé par le culte de la Shoah. L’on peut même dire qu’après trois quarts de siècle de battage médiatique, en rajouter une nouvelle tranche peut s’avérer quelque peu indigeste. Trop, c’est trop et pour n’importe quel sujet.
Quant à sainte Simone, la madone de l’avortement libre, de convenance personnelle et remboursé par la SS (Sécurité Sociale, bien sûr !), c’est faire injure aux Français et aux Françaises de forte conscience éthique de croire qu’ils peuvent approuver sereinement son entrée dans le Temple de la reconnaissance républicaine.
Une fois de plus, l’on assiste au dérapage verbal d’un individu présidentiel qui ne consulte que lui, prend ses désirs pour des réalités, en un mot se comporte comme un dictateur.
Il est possible qu’une majorité de citoyens et de citoyennes aient voulu la panthéonisation de Simone Veil, voire celle de son obscur époux, mais où et quand cette « volonté unanime » s’est-elle exprimée ?
À la fin, il va bien falloir faire comprendre à notre Président-Dictateur-Général que la France est encore une Démocratie et qu’en un tel régime, on prend l’avis de la Nation avant de proclamer Urbi et Orbi que tel fait imposé par l’Exécutif est l’expression de la volonté populaire.
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Philippe Randa,
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