23 janvier 2018

Loi du genre. Une guerre des spiritualités

Par Gilles Falavigna

La mode est au « coming out ». La presse attend avec délectation de pouvoir montrer que les modèles de la société sont homosexuels. Il y a normalité et surtout normalisation.

Puisque la normalisation est actée, la presse mondialiste est passée à la vitesse supérieure. Le magazine Vogue, le 14 janvier, présente la nouvelle égérie de la haute couture. Il (elle) se nomme Oslo Grace (écriture inclusive appropriée).

androgyne

Il (elle) n’est ni homme, ni femme. Le nouveau (nouvelle) top-modèle est d’origine « neutrale » (comme dirait Jean-Claude Van Damme). Elle (il) est plutôt grise (x), comme l’eurent proposé Les Inconnus dans un sketch, ni blanc, ni noir, ni rien du tout, du reste. Même son nom ne permet pas de l’identifier. Il (elle) n’a pas d’identité.

Mais le ton humoristique est déplacé car il est bien question de l’arme du politiquement correct pour imposer le cadre sociétal universaliste. Il s’agit d’un modèle et précisément du « top model ». Les créateurs se l’arrachent. « Il est à l’aube d’une grande et longue carrière », nous dit-on.

Si la politique migratoire s’attaque de front à l’identité d’un peuple, la perte d’identité individuelle réduit d’autant plus les défenses collectives. Il y a synergie et acception de ce qui est présenté comme une évolution naturelle et inéluctable face à la tradition réactionnaire.

Aux États-Unis, la question des toilettes publiques n’a rien d’une plaisanterie. Il est question des droits individuels. En France, quarante millions de citoyens auraient pu refuser le mariage homosexuel. La loi serait passée car il est question de droits individuels. L’ordre moral est proclamé supérieur au principe démocratique. Ce n’est pas si récent puisque l’abolition de la peine de mort en 1981 s’est inscrite sur ce modèle quand 65 % de la population y était opposée. C’est sur le principe de prévalence de la morale que Robert Badinter avait présenté son projet de loi.

C’est le même principe qui a vu la signature du Traité de Lisbonne suite au rejet par les Européens, par voie de référendum, de la Constitution européenne. Ce que le peuple refuse lui est imposé. C’est pour son Bien. C’est la démocratie.

Aujourd’hui, quand un Canadien, père de sept enfants, s’identifie à une jeune chinoise de six ans, il n’est pas prié de consulter un psychiatre. La Justice l’autorise à s’inscrire dans une école primaire. Il n’y a pas trouble de la personnalité. Il y a relativisme.

De manière anodine, nous pourrons relever à chaque instant une information qui étayera le phénomène. Dans le journal Le Monde du 9 mai 2016 : Pour le Défenseur des droits, Jacques Toubon, « la France discrimine ses étrangers ».

Fondamentalement, la signification du titre, que l’intéressé a lui-même transmis aux agences de presse, est qu’il ne peut y avoir de différence entre un Français et un étranger, puisque la discrimination est la mise en évidence d’une différence.

C’est sur cette base que notre société ne permet ni de discriminer, ni d’amalgamer. Dans ce cadre général, la morale est le déterminant pour qualifier l’un ou l’autre. Ce n’est pas la loi. Heureusement, la France discrimine ses étrangers. Ils voteraient aux élections si tel n’était pas le cas.

Déjà, aux États-Unis et au Canada, la justice a tranché. L’affaire « J.K. » est symptomatique et elle fait surtout jurisprudence. Un juge a ordonné qu’une jeune fille de 11 ans suive un traitement hormonal car elle veut être un garçon, selon sa mère, et qu’elle soit confiée à une organisation LGBT, ce que refusait le père. Les droits individuels concernent désormais les enfants. Si un adulte peut légitimement s’identifier à un enfant, un enfant doit pouvoir s’identifier à un adulte responsable. Quand les droits sont un absolu, il n’y a plus aucune responsabilité. Alors l’Ordre Mondial peut jouer son rôle régulateur.

Nous pouvons revenir à l’actualité « people » et de la mode. Angelina Jolie est ambassadrice de l’ONU pour différentes causes. Son dévouement pour l’humanitaire pourra être qualifié d’irréprochable. Le couple Angelina Jolie et Brad Pitt, avec leurs multiples adoptions, fait figure de ce que doit être une famille. Le divorce en fait naturellement partie. Entre deux adoptions, le couple est également parent d’enfants naturels. En particulier, Shiloh Nouvel naît en 2006.

Les parents décident, dès 2006, que la petite Shiloh sera de nationalité namibienne. Alors qu’elle est âgée de 2 ans, selon RTL, Brad Pitt, invité sur le plateau d’Oprah Winfrey, révélait que Shiloh préférait les prénoms « John ou Peter » au sien. Le couple a immédiatement accepté le choix de l’enfant.

Bref, aujourd’hui et à l’âge de 11 ans, elle débute un traitement hormonal pour être transgenre, d’après le journal Gala. « Ni Brad ni moi ne voulons lui dire comment agir ou se sentir. Elle doit trouver sa place » accordait, déjà, la mère au journal Vanity Fair en 2010. La petite fille a alors 4 ans. Les droits individuels sont portés à leur paroxysme et s’accompagnent d’une déresponsabilisation. Le principe est parfaitement accepté. Il devient un modèle.

Si la majorité des commentaires sur Internet s’accordent à dire que la petite fille est un peu jeune ou les parents un peu légers, son droit individuel n’est jamais mis en cause. Si personne ne semble se demander comment nous en sommes arrivés là, surtout personne ne se demande pourquoi.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :