30 mai 2020

Parlement européen contre Pologne

Par Euro Libertes

Parlement européen contre Pologne : l’Etat de droit n’est qu’une excuse

par Olivier Bault

Si l’on en doutait encore, la présentation cette semaine d’un nouveau rapport contre la Pologne à la commission des libertés civiques (« commission LIBE ») du Parlement européen a démontré à quel point l’État de droit est instrumentalisé à Strasbourg et Bruxelles pour imposer l’idéologie progressiste. Deux réunions avaient lieu cette semaine : la première lundi était retransmise en direct, la deuxième mercredi se déroulait à huis clos. Qui avait-on invité pour venir agrémenter la présentation de ce rapport ? À une exception près, uniquement des représentants d’organisations férocement hostiles au PiS. Deux voix dissidentes parmi les membres de la commission LIBE : celle du député polonais du PiS, Patryk Jaki, qui fait remarquer au rapporteur espagnol, Juan Fernando López Aguilar, les inepties et contradictions de son rapport, en citant des exemples précis, mais qui n’obtient aucune réponse ; celle ensuite du député français du RN Nicolas Bay, qui se heurte à la même réaction désintéressée de la part du rapporteur.

Le Français fait remarquer que les reproches concernant la séparation insuffisante des pouvoirs après les réformes de la Justice par le PiS pourraient s’appliquer de la même manière à la France et à l’Italie, et il donne des exemples concrets à l’appui de ses affirmations. Il conclut que si les députés au Parlement européens ont le droit de critiquer les gouvernements du PiS, en dernier recours c’est aux électeurs de décider.

Le Polonais, de son côté, termine son intervention en réfutant l’affirmation des représentants d’autres groupes, notamment les centristes-libéraux de Renew Europe et les Verts, selon lesquels l’avortement serait un droit fondamental. Pour Jaki, le droit fondamental, c’est le droit à la vie de l’enfant à naître.

Et c’est bien là le cœur du conflit permanent entre la majorité au Parlement européen et la majorité en Pologne. Dans son rapport contre la Pologne, le socialiste espagnol López Aguilar prétend lui aussi que l’avortement serait un droit fondamental, alors qu’il n’est reconnu comme tel ni par le droit européen ni par le droit international. Pourtant, les autres députés de la Commission LIBE, quand ils n’étalent pas leur profonde ignorance des dossiers en formulant des reproches mal informés à propos des réformes de la justice (comme c’était le cas de la représentante du PPE), choisissent de demander des sanctions contre leur propre pays faute d’avoir su convaincre les électeurs (exemple de la représentante polonaise du groupe socialiste) ou appellent à élargir les procédures de sanction contre la Pologne à des questions comme les restrictions sur l’avortement ou le refus de l’idéologie LGBT (exemple des représentantes des groupes Renew Europe et Verts).

Le président López Aguilar avait réservé les interventions de ses invités les plus sulfureux pour la réunion à huis clos de mercredi, et pour cause ! La militante d’extrême gauche Karolina Wieckiewicz, présentée comme une simple « juriste », choque jusque dans les milieux pro-avortement en Pologne avec les campagnes de son « Abortion Dream Team » censées convaincre que se faire avorter, c’est bien. Grâce à nos sources au sein de la commission LIBE, nous savons que, de concert avec la représentante de la Fondation Helsinki pour les droits de l’homme, une ONG financée par Soros, Wieckiewicz est venue assurer que la Pologne, non contente de limiter l’accès à l’avortement à des cas bien précis, restreint aussi l’accès à la contraception. Pressées d’être plus précises, les deux militantes ont expliqué que la contraception n’était pas gratuite en Pologne, et que c’est déjà en soi une violation des droits civiques. Voilà donc à quoi s’occupent les députés du Parlement européen pendant la plus grave crise qu’ait connue le continent ces dernières décennies !

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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