5 mars 2019

Réseaux sociaux

Par Richard Dessens

Parmi les milliers de phrases inouïes proférées par le pouvoir politico-médiatique à longueur de journée, la dernière entendue laisse également pantois. Elle vient de Madame Arlette Chabot, sur LCI, représentante éternelle, respectable et emblématique s’il en est de l’objectivité journalistique indépendante. Il s’agissait, encore, du rôle, tant décrié depuis peu après avoir été encensé, des réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, dit-elle en substance, sont « admirables » lorsqu’il s’agit d’appuyer les peuples qui luttent contre des dictatures (c’est-à-dire les régimes opposés ou différents des valeurs de la France), mais « détestables » lorsqu’il s’agit de contester l’ordre républicain français ou les dogmes européistes.Medias sociaux

On se demande vraiment si les journalistes réalisent la portée de ce qu’ils disent. La célèbre formule de Montaigne est décidément toujours et éternellement d’actualité, avec ou sans internet : « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà »… Non, non, rien n’a changé… pour nos élites.

Ainsi, il faut comprendre que le rôle des réseaux sociaux est « détestable » lorsqu’il n’est pas conforme à la pensée dominante et donc obligatoire. Il va donc probablement falloir, là encore, judiciariser la pensée dominante, après être en passe déjà de judiciariser le vocabulaire. À quand la judiciarisation des rêves ?

On a déjà au palmarès de la liberté démocratique en sa marche inexorable : la condamnation des soupçons complotistes, les fake news, la lutte contre les « contre-informations » et la « désinformation » sur internet, l’obligation de respecter un vocabulaire et des expressions validés par la justice, une justice du « deux poids, deux mesures ». À cet égard, la condamnation à un an de prison ferme du « boxeur à mains nues », primo-délinquant, de deux gendarmes suréquipés mais égratignés, est à rapprocher des centaines de « jeunes-issus-de-l’immigration-des-banlieues », multirécidivistes, qui caillassent à longueur d’année et tirent à balles réelles sur la police en toute impunité.

Mais maintenant on a en plus des réseaux sociaux qui doivent se plier au politiquement correct des vérités révélées des élites politico-médiatiques. Sinon, « il faut faire quelque chose », crie-t-on indigné et bouleversé, c’est-à-dire trouver le moyen d’endiguer, d’interdire, de condamner ceux qui colportent des idées contraires aux élites dirigeantes sur les réseaux sociaux. Et vive la liberté de pensée, d’expression, de diffusion, de parole. Vive la pluralité réelle d’opinions !

Le simplisme des slogans de la haute intelligence sans égale de nos élites franco-européistes peut faire frémir en attendant un renouvellement des élites qui tarde encore à s’affirmer.

Y a-t-il en Europe et aux USA un environnement sociétal, moralisateur, répressif, aussi sophistiqué que celui qui se dessine – ou s’intensifie – en France ? La France est-elle vraiment le « pays des libertés » réelles ou celui des libertés proclamées pour mieux les restreindre ? L’esprit juridique des Français fait qu’après avoir énoncé un principe de liberté en une ligne, on écrit dix pages pour y poser cent restrictions qui en vident en pratique le contenu annoncé. Grand classique en vérité…

Heureusement nous avons des Arlette Chabot, Olivier Duhamel, et tant d’autres pour nous remettre dans le droit chemin de la recta ratio de l’idéologie imposée, avec des réseaux sociaux « admirables » pour dénoncer la dictature de ceux qui ne pensent pas comme il convient ; car ne pas penser comme il convient revient à supporter une « dictature » et l’incarnation du Mal absolu. Ou « détestables », dans le cas contraire. Voilà une nouvelle expression d’un manichéisme qui ne repose que sur une opposition assumée entre le Bien absolu (la pensée dominante droit-de-l’hommienne) et le Mal définitif (tous les autres).

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