30 août 2018

La crapulocratie démocratique

Par admin

Lorsque vous signez un chèque, et quelle que soit la banque qui vous a remis le carnet, vous ne savez pas, en signant, ce que vous approuvez.

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En effet, les trois lignes principales au-dessus desquelles vous inscrivez en toutes lettres la somme et le destinataire ne sont pas de simples traits, mais des écritures en caractères si minuscules que vous ne pouvez les lire à l’œil nu, mais seulement avec une très forte loupe ou avec un microscope d’écolier.

Faites en l’expérience et vous lirez ceci : « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble, elle se fera par des réalisations concrètes, créant d’abord une solidarité de fait » (Robert Schumann, 1950).

Ainsi, chaque fois que vous signez un chèque, vous approuvez la politique européenne de Robert Schumann, et les « réalisations concrètes » que l’on a établies pour que la loi Européenne prévale sur la loi nationale, et que ce soit une banque européenne qui décide de notre politique monétaire !

Tout le monde sait pourtant que la souveraineté d’un État repose sur la disposition de sa monnaie. Et cette disposition, nous ne l’avons plus !

En passant, je signale que, contrairement à ce qu’a affirmé François Bayrou dans son dernier entretien avec le journaliste Jean-Jacques Bourdin, l’Europe, loin de contribuer à la promotion de l’agriculture française, s’est attachée à sa destruction, par une politique de compression des prix, de sorte que les presque 500 paysans français qui se suicident chaque année, peuvent prononcer en ultime prière : « Notre très Sainte Europe, je remets mon âme entre tes mains ! ».

Nous en sommes actuellement à la super concentration des entreprises, avec en vue la ferme à 10 000 vaches, dont le lait, dopé aux antibiotiques, devra être chimiquement aromatisé pour être buvable. Ainsi se réalise pour ce secteur l’affirmation du ministre socialo-gaulliste Pisani : « La ville et l’usine imposent leur loi ! ».

Il me semble que la conjuration de ceux qui façonnent notre république, devrait suffire à nous mener vers l’équarrissage légal ; eh bien non ! La République y a ajouté le secret des carnets de chèques : s’agit-il de ce que l’on a appelé les images subliminales, qui s’impriment dans notre subconscient à notre insu ? Je ne sais. Mais si l’on utilise un tel procédé, c’est qu’il doit être efficace pour manipuler notre peuple !

Je termine sur un souvenir. Quand j’étais responsable de la Fédération Française de l’Agriculture, j’eus une grande discussion avec le ministre Michel Rocard sur les effets de la politique européenne que je considérais comme ennemie de notre métier.

Finalement j’en vins à lui poser la question : « Oui ou non, Monsieur le ministre, pouvons-nous sortir de l’Europe ? »

Rocard ne mit pas plus de cinq secondes pour me répondre : « En tout cas, Monsieur le président, c’est nous qui en souffririons le moins ! ».

Et cela signifiait que nous avions été dupés le plus !

Ce n’est plus un secret que le personnel de la communauté européenne jouit d’avantages absolument scandaleux qui font de ses membres des repus, face à une multitude de citoyens qui survivent avec le tiers du SMIC. Et pas un parti « de gouvernement » n’ose prendre position, face à ce règne de la crapulocratie démocratique !

Reste, pour être tout à fait clair, que j’aurais dû poser à Michel Rocard la question plus précise : « Oui ou non, pouvons-nous sortir de CETTE Europe ? ».

Car nous sommes européens de naissance, et c’est seulement le fonctionnement européen actuel qui doit être totalement modifié. La seule Europe qui puisse sauvegarder les souverainetés qui la composent doit s’établir sur la base d’un comité de coordination, et non comme un super-État planificateur. Cela nous éviterait de subir les foucades du tyrannosaure yankee, et de rétablir avec la nouvelle Russie les rapports que détruisit la prétentieuse niguedouille que fut François Hollande !

Peut-on espérer que Monsieur Macron fera mieux, ou faudra-t-il répéter avec l’Ecclésiaste : « Malheur à toi pays dont le prince est un enfant ! » ?

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