24 octobre 2019

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Le sommet européen qui doit avoir lieu fait l’objet d’intenses discussions à la hauteur du sombre contexte dans lequel il s’inscrit : les relations de l’UE avec la Turquie, le Brexit, les menaces de sanctions commerciales américaines. C’est bien tout l’environnement de l’UE qui vacille.

Les députés LREM sont prêts à tout pour éviter de voir débarquer Ségolène Royal comme commissaire européen en remplacement de Sylvie Goulard. Raison pour laquelle ils poussent la candidature de Michel Barnier. Handicap : Barnier appartient au groupe PPE qui a humilié Macron.

Michel Barnier.

Michel Barnier.

ô Stupeur ! Londres et Bruxelles sont finalement parvenus à un accord sur le Brexit jeudi 17 octobre. Et ce, à deux semaines de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, programmée pour le 31 octobre. Reste à Boris Johnson d’obtenir l’accord du Parlement.

Les premières conséquences de cette sortie n’ont pas tardé à se manifester. Ainsi Angela Merkel exige un rabais de la contribution allemande car celle-ci pourrait passer de 30 à 40 Mds€. Mais elle n’est pas la seule, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et l’Autriche exigent également un rabais post Brexit. La France, elle, s’oppose à toutes les réductions.

À l’heure actuelle, le budget de l’UE est de 1 % du Revenu national brut des pays de l’Union. La Commission a proposé de le porter à 1,1 %, ce qui évidemment ne manquera pas de faire tousser l’Allemagne.

Angleterre. Plusieurs personnes ont été blessées dans un centre commercial de Manchester le 11 octobre dernier. Elles ont été poignardées par un individu d’une quarantaine d’années qui a été interpellé.

Comme le veut la tradition, Elizabeth II a prononcé son 65e discours « de la reine » face aux deux chambres réunies à Westminster. Et comme le veut la tradition, ce discours a été rédigé par le Premier ministre, Boris Johnson. Il a été fortement question du Brexit dont pourtant nul ne sait quand et sous quelle forme il pourrait avoir lieu.

Les statistiques ethniques permettent d’établir que les Blancs ne représentent plus que 60 % de la population londonienne, et ce, sachant que ce chiffre est basé sur le dernier recensement de 2001. Le prochain aura lieu en 2021.

Espagne. Le verdict du procès des dirigeants catalans est tombé et les peines sont lourdes. Oriol Junqueras, de la gauche catalane prend 13 ans de prison et d’inégibilité. Cinq anciens ministres-conseillers écopent de 10 et 12 ans de prison. L’ancienne présidente du Parlement catalan, Carme Forcadell en prend pour 11,5 ans. Jordi Cuixart et Jordi Sanchez sont condamnés à 9 ans de prison.

La Généralité de Catalogne a multiplié ces derniers jours les appels enflammés à la désobéissance civile tout en respectant les lois et les décisions de la justice espagnole. Sur les réseaux sociaux, une nouvelle plateforme, appelée « Tsunami démocratique », est née sur Telegram pour coordonner les manifestations et autres possibles actions de protestation.

Les indépendantistes catalans sont descendus dans la rue. Le cœur de Barcelone était en proie aux feux des barricades en début de semaine et des affrontements violents avaient lieu avec la police. Même scénario à Tarragone, Gérone et Lleida. Bilan provisoire : 74 personnes blessées et 24 arrestations.

Hongrie. Viktor Orban a constaté que le rejet de son candidat, Laszlo Trocsanyi, de la Commission européenne était dû au fait « d’avoir protégé la Hongrie de l’immigration ». Et il accuse les partis pro-immigration de ne pas tolérer un candidat favorable à la fermeture des frontières.

Dimanche 13 octobre, le Fidesz, le parti du premier ministre hongrois ultraconservateur, Viktor Orban, a perdu le contrôle de plusieurs municipalités, à commencer par la plus importante du pays, la mairie de Budapest. Istvan Tarlos, 71 ans (44,1 %), maire depuis 2010, essuie une mince défaite face à Gergely Karacsony, 44 ans (50,9 %) de sensibilité gauche-écolo.

Pologne. La victoire écrasante (43,8 %) que le PiS (parti droite et justice, conservateur) a remportée confirme le rejet par les Polonais d’une ligne « libérale à l’occidentale » au profit d’un pouvoir fort, d’un État providence puissant et des valeurs centrées autour de la famille et de la nation.

Russie. Une baisse de la consommation d’alcool de 43 % de 2003 à 2016 a contribué à une hausse de l’espérance de vie qui a atteint son record historique : 68 ans pour les hommes et 78 ans pour les femmes, selon le rapport de l’OMS. Mais on continue de dire saoul comme un Polonais.

À la suite du retrait américain de Syrie, les Russes sont désormais le médiateur privilégié entre Damas, les Kurdes et Ankara. Ainsi, Poutine aura réussi à évincer les Occidentaux et leurs alliés de cette région qu’il considère comme sa chasse gardée. Il a aussi obligé le président turc Recep Erdogan à négocier avec le syrien Bachar al-Assad.

Ukraine. Quelque 12 000 personnes, en majorité des nationalistes, ont défilé à Kiev, accusant le président Volodymyr Zelensky de préparer une « capitulation » face aux séparatistes prorusses et à la Russie dans le cadre du processus de paix.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :