12 juillet 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. La liste des produits américains qui sont taxés dans l’UE en rétorsion de l’augmentation des droits de douane américain sur l’acier et l’aluminium a été votée à l’unanimité des 28 à la grande surprise de Jean-Claude Juncker, le patron de la Commission.

Entre la Pologne et l’Union européenne, rien ne va plus. La réforme du système judiciaire que le gouvernement ultra-conservateur de Varsovie vient de mettre en œuvre ne passe pas à Bruxelles et dans la plupart des capitales européennes.

Andrzej Duda.

Andrzej Duda.

En abaissant l’âge de la retraite des juges de 70 à 65 ans, les autorités polonaises forcent le départ de 26 des 72 membres de la Cour suprême… à moins que le président en personne, Andrzej Duda, ne les maintienne en poste.

Autriche. Le chancelier Sebastian Kurz va prendre la direction de l’Union européenne durant les six mois à venir. Après avoir souhaité bâtir un « axe » sur la question migratoire, constitué des pays du groupe de Visegrád, voilà qu’il veut maintenant « bâtir des ponts au sein de l’Union afin d’y réduire les tensions. »

Il aura fort à faire face à la France, l’Allemagne, l’Espagne et la Grèce, déterminés à faire fonctionner la régulation des flux et poursuivre la politique de l’asile sur une base volontaire et coordonnée. Autre ambition, rapprocher l’UE de la Russie.

Le chancelier autrichien, Sebastien Kurz, a prévenu que si l’Allemagne appliquait le compromis signé avec le parti conservateur CSU, l’Autriche réinstaurerait les contrôles aux frontières. L’accord de coalition allemand pourrait provoquer un effet domino et mettre en danger l’espace Schengen.

Une note de l’Autriche à ses partenaires européens précise que beaucoup de migrants sont tout particulièrement sensibles aux idéologies hostiles à la liberté ou qui prônent la violence. Le texte propose de réfléchir à un nouveau « système de protection » « aucune demande d’asile ne sera déposée sur le sol européen. »

Avec un objectif, en 2025, de ne garantir l’asile qu’à ceux « qui respectent les valeurs de l’UE et ses droits et libertés fondamentales ». Une condition que l’UE n’impose absolument pas aux demandeurs d’asile.

Italie. Le ministre italien de l’Intérieur et chef de file de la Ligue, Matteo Salvini, a lancé l’idée « d’une Ligue des Ligues en Europe », réunissant les mouvements « qui veulent défendre leurs frontières », à l’occasion du rassemblement annuel de son parti souverainiste à Pontida, dans le nord de l’Italie.

Selon l’Institut italien des statistiques, les étrangers en situation régulière sont 5 millions sur 60,5 millions d’habitants. Principalement Roumains (23 %), Albanais (9 %), Marocains (8 %) Chinois (5,5 %) Ukrainiens (4,5 %) Philippins (3,3 %) et Indiens (3 %). Ils travaillent dans le petit commerce, l’aide à domicile ou l’agriculture.

Les arrivées via la Libye ont coûté à l’État plus de 4,2 Md€ : 28 % pour les secours en mer, 13 % pour l’assistance sanitaire et 65 % pour les centres d’accueil pour demandeurs d’asile. L’UE a alloué 592,6 millions € à l’Italie.

Hongrie. « Quand l’islamisation d’un pays atteint 16 %, l’islam ne peut plus être arrêté », a déclaré Nikoletta Incze, une experte en islam politique, à la télévision hongroise.

Incze est chercheuse au Centre pour l’étude de l’islam politique, une fondation de l’Américain républicain Bill Warner. Celle-ci révèle dans son reportage que l’islam compte déjà 44 millions de croyants en Europe.

Pays-Bas. Le populiste néerlandais Geert Wilders et sa formation le Parti de la liberté (PVV), principale force d’opposition, organisent un concours de caricatures du prophète Mahomet. 5 000 € iront au vainqueur. Est-ce bien nécessaire ?

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :