20 mai 2018

Brèves d’Europe

Par Patrick Parment

Union européenne. Les chefs d’État devraient donner mandat à Federica Mogherini de négocier avec l’Iran, les États-Unis et les autres partenaires la position européenne sur l’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien après le retrait unilatéral de Washington.

« Nous devons maintenant agir », a déclaré M. Juncker lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen à Sofia. « C’est la raison pour laquelle nous lançons le processus de la loi de blocage, le “blocking status” de 1996, qui vise à neutraliser les effets extraterritoriaux des sanctions américaines », a-t-il déclaré.

Allemagne. Angela Merkel s’est irritée des critiques publiques du président français à l’égard du surplus du commerce extérieur allemand, imitant ainsi pour la première fois les techniques de négociation de Trump. Et de renvoyer la France à une meilleure gestion de ses comptes tout en rappelant le succès à l’international du made in Germany.

Angleterre. Sarah Mullally est devenue samedi 12 mai la première femme évêque de Londres, devenant la troisième personne la plus importante de l’Église anglicane d’Angleterre. Cette ex-infirmière est devenue le 133e évêque de Londres.

Le mariage du prince Harry et de Meghan Markle devrait coûter 37 millions d’euros, 3 fois plus que celui de Kim Kardashian et Kanye West.

Autriche. Sebastien Kurz, Premier ministre, se rendra à la Commission européenne en juin pour, notamment, confirmer le refus de Vienne de relancer les initiatives en faveur d’un élargissement de l’Union européenne dans les Balkans.

Espagne. Le site de Los Caidos (« La vallée de ceux qui sont tombés ») où est inhumé Franco, à 50 km de Madrid, va être livré aux pelleteuses pour exhumer les victimes de la guerre d’Espagne qui sont enterrées ici et afin que leurs descendants leur érigent une sépulture individuelle. Le site compte environ 30 000 victimes tant franquistes que républicains.

Le nouveau président de la Catalogne s’appelle Quim Torra, 55 ans. Un indépendantiste pur et dur pour qui il est urgent de « construire la République catalane ». Il a par ailleurs clamé son intention de défier l’exécutif de Mariano Rajoy. Reste que notre homme a été élu ric-rac par 66 voix contre 65. La réalité catalane, c’est 50/50 qui veulent et ne veulent pas de l’indépendance.

Hongrie. L’ONG du milliardaire américain d’origine hongroise, George Soros, Open Society, un des plus grands contributeurs philantropiques du pays, a décidé de se retirer de ses bureaux européens de Budapest, après plusieurs attaques du gouvernement de Viktor Orbán. À juste titre, sous couvert de son association, Soros a tout fait pour déstabiliser l’homme fort du pays.

Italie. L’arrivée à la tête du pays de deux formations peu pro-européenne inquiète Bruxelles. Ce à quoi, le président italien Sergio Mattarella rétorque : « Le projet européen a perdu le pouvoir de répondre aux attentes d’une bonne partie des populations. Les citoyens se réfugient dans une dimension purement nationale, avec l’illusion que c’est à ce niveau-là que leurs problèmes seront réglés ».

La confrontation avec Bruxelles semble pourtant inévitable dans l’hypothèse où Luigi Di Maio, du Mouvement 5 étoiles, et Matteo Salvini, de la Ligue, s’accrochent à ce que leurs programmes ont aujourd’hui en commun.

Les deux partis « antisystème » se défient de la discipline budgétaire de l’UE. Ils soutiennent de longue date que seule la relance – baisse des impôts et hausse des dépenses – permettra de redémarrer la croissance en Italie. Mais pour ce faire, encore faut-il arriver à former un gouvernement. Ce qui n’est toujours pas le cas. Et le spectre de nouvelles élections plane sur le pays.

Les deux partis « antisystème » arrivés en tête aux récentes législatives, la Ligue et le Mouvement cinq étoiles (M5S), semblent avoir trouvé un accord et ont annoncé qu’ils soumettraient lundi 21 mai leur programme au président Sergio Mattarella. Aucun des deux leaders ne sera Premier ministre. Les capitales européennes s’inquiètent de l’antieuropéanisme des deux formations.

Suède. Le Premier ministre suédois et leader social-démocrate, Stefan Löfven, durcit le ton en matière d’immigration. À moins de quatre mois d’un scrutin législatif où l’immigration et l’intégration s’annoncent déjà comme les principaux sujets de la campagne électorale, le Premier ministre veut éviter que ses électeurs ne rejoignent les Démocrates de Suède, parti nationaliste.

Le leader social-démocrate veut interdire aux communes de verser des aides sociales aux déboutés de l’asile, qui ne pourront plus déposer de demande de permis de travail. Les sans-papiers devront attendre huit ans, au lieu de quatre, pour redéposer une demande d’asile dans le pays.

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