9 novembre 2016

Le triomphe de Trump et la faillite du système

Par Nicolas Bonnal

 

La victoire de DONALD Trump était rendue possible par trois facteurs :

– La rage du peuple américain, que j’ai décrite dans mon livre sur Donald Trump, le candidat du chaos (1),

– La classe des sites US antimondialisation ou anti-système (Zerohedge, Breitbart, The economic collapse, etc.). C’est la victoire du peuple bien informé du web contre la presse aux ordres.

– L’aveuglement du système lui-même. C’est le facteur le plus important ; bien sûr. On ne croit pas que l’on puisse perdre. Or Hillary Clinton a bien perdu contre Obama, non ? Ce n’est pas un bon cheval Hillary, le pire des candidats qui dut éliminer Sanders de la manière la plus vile.

Cet aveuglement est à l’image de la faillite économique, financière, humaine, politique, spirituelle. Le système triche tout le temps, il est devenu nu et nul. Le roi est nul, marquais-je dans le premier chapitre de mon Mal à droite, et il ne pouvait plus que maintenir des mensonges jusqu’à la folie.

Le coup du FBI est à la hauteur. On s’est tous trompés, sauf Craig Roberts. Le coup de Comey était calculé et il était destiné non pas bien sûr à faire baisser Hillary Clinton, la « générale Orwell », mais à la remonter. Et le système a pensé que cela suffirait pour tromper tout le monde.

Le système inepte a ignoré le Brexit, et l’anglaise Theresa May a tout fait pour le couler en le retardant. Mais les Anglo-saxons se sont enfin réveillés après avoir durant des siècles servi la Bête qui concentre 90 % de la richesse mondiale entre mille personnes, ces mille personnes qui financent l’hilarante candidate du Parti démocrate US.

Le système est aussi aveugle parce qu’il a cru à ses sondages. D’Amérique mon ami de toujours Dean Mamas, optimiste invétéré, mais qui est surtout PHD en physique et légèrement plus informé que nos journalistes obtus d’ici, n’a cessé de le dire et de me le redire : Trump allait gagner.

Voyez Twitter : Trump avait dix fois plus de lecteurs tous les jours. Et comme l’a souligné Béchade, il y avait plein de messages anti-Clinton (à part que c’est un monstre eschatologique, elle n’est pas populaire, c’est tout !) sur son Twitter. Les gens n’aiment pas la chouchoute des médias et des flics de la pensée.

L’autre critère était les meetings. Les meetings du « The Donald » (comme je suis content d’avoir écrit sur lui, d’avoir cru en lui) étaient pleins de monde, enthousiaste, sympa, la belle Amérique traditionnelle que nous aimons et qui avait disparu depuis les années de Clinton Bill, élu par les minorités qui pensaient, en avait fini avec elle. Cette foule bien élevée et dynamique était énorme et elle était toujours là, et on sentait qu’elle n’en voulait plus du système, et qu’elle n’en pouvait plus du système (guerres, impôts, tartuferie, satanisme, privilèges, invasions).

Ici, il nous reste à liquider les socialistes, l’euro, l’Europe, l’Otan, la masse spongieuse des affairistes qui veulent nous enfoncer un peu plus. Au travail, « The Donald » va tendre la main à Vladimir Poutine et aplatir Bruxelles, Goldman et Stoltenberg.

On laisse conclure Dirty Harry qui attendait son Homme : « I hate the goddamn system. But until someone comes along…with some changes that make sense, I’ll stick with it » (je déteste le système putain Mais jusqu’à ce que quelqu’un arrive avec quelques changements qui ont du sens, je vais rester avec).

Eh bien c’est fait. Ce quelqu’un est venu, et il s’appelle Donald Trump !

Note

(1) Donald Trump, le candidat du chaos, éditions Dualpha, Nicolas Bonnal, 202 pages, 25 euros. Pour commander le livre, cliquez ici.

Donald Trump, le candidat du chaos, éditions Dualpha,

Donald Trump, le candidat du chaos, éditions Dualpha,

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Philippe Randa,
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