15 janvier 2023

Voulez-vous jouer au portrait avec moi ?

Par Jean-Pierre Brun

Victime d’un refroidissement climatique taquin et du gel de nos relations diplomatiques transsibériennes, la France grelotte. Comment passer une interminable soirée d’hiver frappée par une coupure de courant intempestive ou programmée ? Pourquoi ne pas nous livrer à une activité ludique. Elle n’affectera en rien la couche d’ozone et, en revanche, pourra dissiper momentanément, celle de la sottise dans laquelle nous baignons.

Le scrabble qui hier encore activait sainement nos cellules grises, participant ainsi au réchauffement de notre intellect engourdi, est devenu dangereux à pratiquer, même masqué. Un mot en cache parfois un autre. Ainsi une tapette à souris peut être assimilée à une arme par destination genrée, un nègre en chemise à une grenade bactériologique, ou une marie-salope à un transporteur de mines antipersonn (ielles). Alors si nous jouions au portrait. Occupation conviviale entre toutes et dénuée de toute arrière-pensée nauséabonde

Commençons par un personnage qui impose 26 heures par jour sa silhouette dégingandée sur le devant de toutes les scènes de nos théâtres médiatiques subventionnés.

C’est un fanfaron. Il ne peut imposer son personnage prétentieux qu’en profitant du fait que son auditoire ne le connaît que sous son déguisement avantageux. Ainsi, brandissant un sabre de bois symbolique, prétend-il déclarer la guerre à un sinovirus sournois ou ruiner l’économie cosaque. Qui est-ce ?

« Le capitaine Fracasse ! »

C’est l’un de ses proches les plus fringants mais ce n’est pas lui. Poursuivons…

C’est une caricature d’homme d’honneur. Son héroïsme n’est que celui d’un bateleur d’estrade vantard et lâche. Il montre ses muscles en défiant des adversaires qu’il invente au gré de ses improvisations burlesques.

« Le Capitan ! »

Vous y êtes presque, mais non. Continuons…

C’est un Campéador à l’armure en carton-pâte qui n’hésite pas à braver la Barbarie entière en prétendant rejeter sur ses côtes quelques dizaines de ses pirates emprisonnés, avant d’ouvrir toutes grandes ses portes à des milliers d’entre eux pressés de se goberger…

« Matamore ! »

Vous brûlez mais sa personnalité est beaucoup plus complexe…

Venu de nulle part il s’empare de la scène politique française. Dépassant son rôle de faire-valoir, il impose son personnage en jouant du contre-pied entre l’opportuniste prêt à tout pour sa plus grande gloire et le larbin obséquieux de ses vrais maîtres. Faut-il préciser que ceux-ci qui l’ont créé de ce bois dont on fait les flûtes, sont de talentueux marionnettistes.

« Sganarelle ! »

C’est vrai, il en a quelques traits mais il faut chercher ailleurs…

Il est fourbe, manipulateur et vindicatif, prêt à user de tous les stratagèmes pour parvenir à ses fins. Les auteurs classiques verraient en lui « un habile ouvrier de ressorts et d’intrigues ». Sa rouerie le porte à se croire insaisissable et pourtant. Il viendra un jour où croyant donner du bâton il en recevra une volée mémorable…

« Scapin ! Scapin ! Scapin !

Tiens donc… je n’y avais pas pensé. Mais il se fait tard et je sens mes paupières s’alourdir. Ce fut une agréable veillée et je vous en remercie. Il est temps de dormir.

« Mais de qui s’agit-il ? »

De qui vous voulez ! Je vous prie d’excuser mon espièglerie. J’ai tiré le portrait d’un individu né de mon imagination facétieuse.

Selon la formule, toute ressemblance avec un personnage existant serait purement fortuite encore que… la réalité peut parfois dépasser l’affliction.

Bonne nuit, les petits et à l’année prochaine que je vous souhaite aussi chaleureuse qu’éclairée.

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