Voulez-vous jouer au portrait avec moi ?
Victime d’un refroidissement climatique taquin et du gel de nos relations diplomatiques transsibériennes, la France grelotte. Comment passer une interminable soirée d’hiver frappée par une coupure de courant intempestive ou programmée ? Pourquoi ne pas nous livrer à une activité ludique. Elle n’affectera en rien la couche d’ozone et, en revanche, pourra dissiper momentanément, celle de la sottise dans laquelle nous baignons.
Le scrabble qui hier encore activait sainement nos cellules grises, participant ainsi au réchauffement de notre intellect engourdi, est devenu dangereux à pratiquer, même masqué. Un mot en cache parfois un autre. Ainsi une tapette à souris peut être assimilée à une arme par destination genrée, un nègre en chemise à une grenade bactériologique, ou une marie-salope à un transporteur de mines antipersonn (ielles). Alors si nous jouions au portrait. Occupation conviviale entre toutes et dénuée de toute arrière-pensée nauséabonde
Commençons par un personnage qui impose 26 heures par jour sa silhouette dégingandée sur le devant de toutes les scènes de nos théâtres médiatiques subventionnés.
C’est un fanfaron. Il ne peut imposer son personnage prétentieux qu’en profitant du fait que son auditoire ne le connaît que sous son déguisement avantageux. Ainsi, brandissant un sabre de bois symbolique, prétend-il déclarer la guerre à un sinovirus sournois ou ruiner l’économie cosaque. Qui est-ce ?
« Le capitaine Fracasse ! »
C’est l’un de ses proches les plus fringants mais ce n’est pas lui. Poursuivons…
C’est une caricature d’homme d’honneur. Son héroïsme n’est que celui d’un bateleur d’estrade vantard et lâche. Il montre ses muscles en défiant des adversaires qu’il invente au gré de ses improvisations burlesques.
« Le Capitan ! »
Vous y êtes presque, mais non. Continuons…
C’est un Campéador à l’armure en carton-pâte qui n’hésite pas à braver la Barbarie entière en prétendant rejeter sur ses côtes quelques dizaines de ses pirates emprisonnés, avant d’ouvrir toutes grandes ses portes à des milliers d’entre eux pressés de se goberger…
« Matamore ! »
Vous brûlez mais sa personnalité est beaucoup plus complexe…
Venu de nulle part il s’empare de la scène politique française. Dépassant son rôle de faire-valoir, il impose son personnage en jouant du contre-pied entre l’opportuniste prêt à tout pour sa plus grande gloire et le larbin obséquieux de ses vrais maîtres. Faut-il préciser que ceux-ci qui l’ont créé de ce bois dont on fait les flûtes, sont de talentueux marionnettistes.
« Sganarelle ! »
C’est vrai, il en a quelques traits mais il faut chercher ailleurs…
Il est fourbe, manipulateur et vindicatif, prêt à user de tous les stratagèmes pour parvenir à ses fins. Les auteurs classiques verraient en lui « un habile ouvrier de ressorts et d’intrigues ». Sa rouerie le porte à se croire insaisissable et pourtant. Il viendra un jour où croyant donner du bâton il en recevra une volée mémorable…
« Scapin ! Scapin ! Scapin !
Tiens donc… je n’y avais pas pensé. Mais il se fait tard et je sens mes paupières s’alourdir. Ce fut une agréable veillée et je vous en remercie. Il est temps de dormir.
« Mais de qui s’agit-il ? »
De qui vous voulez ! Je vous prie d’excuser mon espièglerie. J’ai tiré le portrait d’un individu né de mon imagination facétieuse.
Selon la formule, toute ressemblance avec un personnage existant serait purement fortuite encore que… la réalité peut parfois dépasser l’affliction.
Bonne nuit, les petits et à l’année prochaine que je vous souhaite aussi chaleureuse qu’éclairée.
EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !
Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !
EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.
Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.
Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.
EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.
Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.
Quatre solutions pour nous soutenir :
1 : Faire un don par virement bancaire
Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP
2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)
Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés
à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France
4 : Faire un don par carte bancaire
Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24 99