2 décembre 2022

Un brassard qui nous en fait voir de toutes les couleurs

Par Jean-Pierre Brun

Comme l’affirmait naguère et cavalièrement une vieille culotte de peau lilloise, la vieillesse est un grand naufrage. Alors que, vous l’avez déjà constaté depuis un moment, j’avance d’un pas incertain dans l’univers flou de la sénilité, des rafales de questions s’abattent sur mon esprit troublé.

Exemple : en quoi le brassard arc-en-ciel que devraient porter les capitaines des équipes au championnat du monde de football s’inscrit-il dans le cadre d’une protestation contre le traitement « quasi esclavagiste » infligé par le Qatar aux centaines de milliers de travailleurs émigrés économiques utilisés pour la construction des infrastructures de cette manifestation qualifiée de « pharaonique » ? En quoi dénonce-t-il les entorses à la charte des Droits de l’homme ou encore au Décalogue de l’Écologie planétaire ?

Jusqu’à présent le symbole de l’arc-en-ciel dans le domaine sportif se limitait pour moi à distinguer un champion mondial de cyclisme, quelle que soit la discipline pratiquée… L’élargir à d’autres pratiques sportives ne me fera pas pour autant perdre les pédales. Je ne suis pas comme d’autres qui arborent fièrement n’importe quoi pour se singulariser. Il existe bien des adorateurs de l’oignon !

Inquiet quant à la qualité de mes capacités intellectuelles résiduelles, je consulte immédiatement les encyclopédies les plus récentes pour m’informer à défaut de me rassurer. Je découvre que les couleurs de l’arc-en-ciel sont devenues le symbole de la L.G.B.T.

Pour moi qui, ancien de l’Infanterie de Marine, ne connais que la L.G.B. (la gueule de bois), le rajout de ce T ne saurait être anodin. Je poursuis donc mes investigations jusqu’à découvrir l’appellation sacramentellement contrôlée que recouvre ce nouveau sigle : « Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Trans » (Notons au passage cette marque de galanterie surannée qui permet aux prêtresses de Sapho de précéder les acolytes de Ganymède).

Il est vrai que désormais plus rien ne m’étonne. Il ne s’agit certainement pas d’empêcher ces messieurs dames de fédérer une activité physique spécifique mais pourquoi la promouvoir à l’occasion d’un tournoi de football ? Des esprits malveillants y reniflent quelques relents de prosélytisme sournois. L’air de la calomnie est plus que jamais au répertoire des voix les plus basses de la réaction.

Les premiers à s’étonner de l’intrusion de cet accessoire protestataire sont certainement les victimes de ce trafic de main-d’œuvre à bas coût, qu’elles viennent de l’Inde, du Pakistan ou d’ailleurs.

En quoi le port d’un tel brassard dénonce-t-il un quelconque gâchis écologique dont la climatisation des enceintes sportives serait le symbole le plus scandaleux ?

Le prisme chromatique aurait-il des vertus correctives pour traiter une hypermétropie féodale et favoriser une focalisation sur une rétine plus démocratique ? (Je me demande où je vais chercher de telles métaphores).

Quoi qu’il en soit vous ne m’ôterez pas de l’idée que, à défaut d’une anguille, il y a une truite arc-en-ciel sous roche. Mais laquelle ?

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