12 janvier 2021

« Tout être bien portant est un malade qui s’ignore »

Par Jean-Pierre Brun

À quelque chose malheur est bon. Ainsi la pandémie rabote bon nombre de nos certitudes confinées dans quelques postulats hasardeux. C’est pourquoi le Professeur Jean Bardet membre du Comité consultatif national d’éthique avait cru lancer un avertissement : « Les médias donnaient un tel écho aux miracles de la médecine qu’une mort ne pouvait plus être naturelle… c’était forcément la faute de quelqu’un. »

Philippe Bouvard qui à défaut d’une tête d’œuf n’en avait alors qu’une grosse, l’exprimait à sa manière : « Les incessants progrès de la chirurgie, de la médecine et de la pharmacie sont angoissants : de quoi mourra-t-on dans vingt ans ? »

Le méchant virus qui affecte aujourd’hui, outre la santé publique, le bon sens et le sang froid de nos dirigeants, a conduit le chef des Armées à lancer un vibrant « Nous sommes en guerre ! »

Il a su convaincre les plus pacifistes et galvaniser le pays contre l’envahisseur (les sondages unanimes sont là pour le confirmer). En effet comme l’avait découvert Voltaire « l’art de la guerre est comme celui de la médecine, meurtrier et conjoncturel ».

Clemenceau – le Tigre pas le Pangolin – osait en son temps affirmer que la guerre était une chose trop sérieuse pour la laisser faire par des militaires. Pareille déclaration pourrait-elle être déclinée en temps de guerre virale. Imaginez un instant des énarques investis d’une telle mission.

En 1951, le docteur André Soubiran dans ses « Hommes en blanc » avait déjà cru bon d’assainir un terrain déjà contaminé : « Ne croyez pas que les idées médicales stupides soient une exclusivité campagnarde. Le jour où vous voudrez faire dire des monuments d’âneries à l’homme le plus cultivé, la recette est facile : faites-le parler de médecine. »

Alors que le confinement nous offre des espaces de méditation quasi illimités pourquoi ne pas faire appel à de sages aînés pour nous aider à relativiser ces contraintes que nous subissons et à attendre sereinement des années meilleures.

On connaît bien sûr le fameux postulat du Docteur Knock choisi comme titre à cette chronique et rapporté par le facétieux Jules Romains. Autre temps, autres mœurs, aujourd’hui grâce aux progrès fulgurants de la psychanalyse et de la psychiatrie d’aucuns prétendent même que bon nombre de malades sont des sujets sains qui s’ignorent. Quand je rencontre fortuitement l’un de leurs praticiens je ne peux m’empêcher de leur adresser immédiatement un inquiétant « Comment vous sentez-vous ? » avant de leur demander de se réfugier sur leur divan presque utérin et de se confier à mon écoute compassionnelle.

Mais si dans le domaine de la Santé tout n’était finalement que question de temps ?

Le chat sentencieux de Philippe Geluck en est parfaitement conscient lorsqu’il constate que « c’est sans doute parce que la médecine a progressé très lentement pendant des millénaires, qu’on a dû appeler les malades des patients ».

La question avait déjà titillé Plutarque dont la conclusion ne saurait être remise en cause si l’on se réfère à l’évolution de notre pyramide des âges et au nombre faramineux de centenaires algériens allocataires des caisses de retraite françaises : « La médecine fait mourir plus longtemps ».

Émile Deschamps, poète et librettiste du XIXe siècle, ne contestait aucunement l’art de la médecine tout en soulignant toutefois sa spécificité : « Un art qu’on exerce en attendant qu’on le découvre ».

Un autre poète, surréaliste celui-là, Louis Scutenaire, s’émerveillait de cette médecine « qui a fait depuis un siècle des progrès sans répit, inventant par milliers des maladies nouvelles ».

Constat que le facétieux Alfred Capus, éternel empêcheur de ronronner en rond, n’a pas manqué de compléter : « Soyons optimistes, la médecine a découvert beaucoup plus de remèdes qu’il n’y a de maux. »

La valse-hésitation des instances « compétentes » concernant les fameux vaccins le confirme. La Commission Européenne a acheté au laboratoire Gilead 500 000 doses de vaccin anticovid Remdesivir (390 dollars l’unité) jugé finalement dangereux pour ses effets secondaires. Que n’a-t-elle écouté les conclusions du professeur émérite Groucho Marx, un pionnier en la matière, qui avait noté certaines évolutions vertigineuses : « En médecine, la mode change aussi souvent qu’en haute couture. Le médicament miracle d’aujourd’hui sera le poison de demain. »

Les partisans de la chloroquine en savent quelque chose.

C’est sans doute ce qui a conduit le médecin et écrivain canadien Jacques Ferron à affirmer que : « un jour viendra où le principal avantage d’apprendre la médecine sera de se protéger contre les médecins. »

Voltaire ne disait rien d’autre : « Cependant à force de médecines et de saignées, la maladie de Candide devint sérieuse. »

Des esprits retors donnent à la médecine une dimension presque spirituelle. Dans son roman « Dix petits… (à compléter eu égard à la politique de discrimination en cours d’élaboration) », Agatha Christie laisse entendre qu’« à tout prendre, la médecine, c’est essentiellement une question de foi. Et le docteur Armstrong avait la manière et il savait inspirer la confiance et faire naître l’espoir ».

Malheur à ceux qui n’ont pas la foi. Eric-Emmanuel Schmitt dans « Oscar et la dame rose » le rappelle : « J’ai compris que je suis devenu un mauvais malade, un malade qui empêche de croire que la médecine c’est formidable. »

Jean-Christophe Rufin dans Rouge Brésil expédie le lecteur dans des contrées sauvages au sein desquelles certains rapprochements avec notre société évoluée ne seraient pas malvenus : « Cruelle, l’épidémie eut cependant la bonté d’emporter d’abord les deux charlatans qui faisaient office de guérisseurs. En sorte que si les colons eurent à subir les tourments de la maladie, ceux de la médecine leur furent épargnés. »

Le premier confinement a permis l’instauration d’une reconnaissance populaire des sacrifices du personnel de santé : l’applaudissement vespéral. Alors que la pandémie perdure pourquoi ne pas créer un avatar de l’Oscar ou du César, celui de la Santé Publique. Pourquoi pas un « Clystère d’or » Voilà un trophée qui ne manquerait pas de fondement, culturel bien sûr. Molière ne l’a-t-il pas utilisé pour la plus grande gloire du théâtre français. « Clystère 2020 : Olivier Véran ! »

Avouez que cela aurait de la gueule. Allez… c’est d’accord. Il ne reste plus qu’à fixer les moyens et les voies de son administration. Rassurez-vous Monsieur le Ministre, vous pour qui l’épreuve du grand oral devant un parterre de journalistes est une purge, ce clystère vous l’épargnera. Ainsi les plus grands bienfaiteurs de notre humanité resteraient à jamais dans les annales (avec deux n, s’il vous plaît).

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