Présidentielles de 2022 : un Contrat à défaut d’Enthousiasme ?

Toujours et partout, les puissants se sont déchirés pour acquérir le Pouvoir, tandis que le bon peuple s’est contenté de travailler pour survivre, espérant un avenir meilleur pour ses enfants.
C’est, en résumé, toute l’histoire humaine, quel qu’ait été le régime politique.

Ruines d’Ostia Antica.

De loin en loin, paraît un homme – que l’on peut qualifier, au gré de chacun, providentiel ou prométhéen – qui offre à une nation ou à un ensemble de peuples une grande aventure collective. Et les hommes du commun sont emmenés par un élan d’enthousiasme. Ce qui débouche plus souvent sur une catastrophe que sur une construction durable, on le reconnaît volontiers.

Toutefois, l’exemple de la civilisation hellénistique et celui de l’Empire romain, l’exemple des Empires coloniaux européens qui furent durables et civilisèrent les autres continents arriérés ou assoupis, sont là pour nous faire souvenir qu’une grande aventure collective n’est pas toujours vaine.

Soyons honnêtes : les Français de 2022 – à moins d’une brusque mutation ! – ne seront pas mûrs pour l’enthousiasme créateur. Il leur manquera le nerf et les hormones mâles. Un demi-siècle de mollesse et de nullité a ravagé la nation, installant l’avachissement général.

À défaut d’enthousiasme et de grande aventure européenne, le Français pourrait au moins penser à l’avenir de ses enfants et petits-enfants, donc exiger le respect d’un contrat simple, mais coercitif, du prochain locataire de l’Élysée, celui qui, en vertu de la Constitution de 1958-1962, exercera le Pouvoir Exécutif.

Ce contrat ne doit porter que sur l’essentiel. On ne peut demander la lune à un politicien : on sait parfaitement qu’il ne fera pas grand-chose pour améliorer l’emploi, réduire les dépenses publiques ou adapter l’enseignement public aux besoins réels de la société. On sait fort bien que le prochain maître apparent de la République sera corrompu soit par l’argent soit par le Pouvoir, qu’il sera entouré d’incompétents, de malhonnêtes gens et de petits-maîtres fonctionnant selon le principe du Tout à l’égo.

L’unique article du contrat sera le respect de l’intégrité et de l’avenir de la Nation. Autrement dit, l’unique critère sur lequel devra être choisi le prochain petit roi temporaire doit être et ne peut être que l’interdiction de toute nouvelle immigration d’origine extra-européenne et la promesse d’un retour massif des immigrés dans leurs continents d’origine. La non-exécution de cette promesse aboutirait à de lourdes représailles.

Tout le reste – l’économie, la monnaie, l’écologie, dont, bien sûr, on va nous rebattre les oreilles – est accessoire. Rester nous-mêmes : des Européens sur le sol de l’Europe, ou disparaître en tant que race peuplant et dominant son continent d’origine. C’est l’unique question et la seule qui soit importante pour notre postérité.

Dame Nature se chargera de réguler les faibles troubles que l’humanité lui occasionne et qui ne sont que des riens, comparés à ce que la bonne dame s’inflige. Quant à noble puissance Économie, elle échappera comme toujours aux prévisions des experts, pessimistes et optimistes confondus.

Crever en tant qu’Européens, en laissant la place aux Extra-Européens et aux produits de métissage, ou survivre. Telle est la question, l’unique question.

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