Présent ? Présent !

Le gouvernement coupe les vivres au quotidien, il faut se serrer les coudes.

J’ose croire qu’il n’est nul besoin de présenter aux lecteurs d’Eurolibertés le quotidien Présent qui, depuis 1982, offre une information de fond et ce d’un point de vue catholique et nationaliste.

Ce qu’on sait peut-être moins, c’est que sous couvert d’une sombre technicité administrative, le seul quotidien de la droite nationale sera privé de ses subventions pour l’année 2019. Oui, à moins de deux mois de la fin de l’année, l’administration de Présent a appris que cette année elle ne pourrait toucher la somme qu’elle reçoit habituellement de l’enveloppe réservée aux quotidiens papier.

L’Observatoire du journalisme, qui a réagi à cette décision, qui relève d’une forme de censure motivée par des biais idéologiques, explique ainsi la situation : « Le quotidien doit sortir du régime de l’administration judiciaire en février 2020 ou plutôt devait en sortir en comptant sur cette (petite) subvention. 140K€, une somme modeste (Le Monde ou Le Figaro reçoivent a minima plus de 5M€ par an) mais qui représente de 12 % à 15 % des recettes du journal selon Francis Bergeron, le directeur de la publication. »

Bref, la coupure des subventions auxquelles avait droit le quotidien, une somme tout de même minime, met en péril le journal aux finances déjà ébranlées par plusieurs procès. Les motifs invoqués par le gouvernement sont nébuleux et on comprend qu’on a cherché une justification quelconque pour couper les vivres à ce journal dissident.

L’an dernier les lecteurs de Présent furent mis à contribution, et conscients de l’importance que revêt leur journal, ils donnèrent généreusement. Cette fois-ci, je me permets de faire appel aux lecteurs d’Eurolibertés, et plus particulièrement ceux qui puisent leurs informations en ligne.

La censure du web ne cesse de prendre de l’ampleur, vous vous en serez rendu compte. La censure directe de sites, de chaînes Youtube et de comptes de réseaux sociaux, ainsi que la suspension de comptes permettant de recevoir des dons nous démontre que sur la toile, ce sont les géants du web qui contrôlent ce qu’on peut dire, ce qu’on peut penser. Ce totalitarisme imposé par les requins du web finira par modeler le discours. Pour éviter de se faire censurer, on évitera certaines formules, certaines idées mêmes. C’est la censure qui revêt un gant de velours.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce sont les publications papier qui permettent de contourner cette nouvelle fronde liberticide. Impossible de censurer un article, difficile de suspendre une parution, ou de reléguer aux oubliettes un éditorial. D’où l’importance de soutenir Présent qui a prouvé sa pertinence et sa qualité.

Abonnez-vous à Présent et assurez ainsi la pérennité du seul journal de ce genre dans toute la francophonie. Diverses options d’abonnement existent. Il faut cesser de remettre à demain ce qui doit être fait aujourd’hui! Et si vous êtes déjà un abonné, pourquoi ne pas offrir un abonnement sous le sapin cette année ?

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Pour connaître l’histoire de ce quotidien, lisez « Présent – Un défi au quotidien« , par Francis Bergeron (Dualpha). Pour commander ce livre, cliquez ici.

Présent – Un défi au quotidien, par Francis Bergeron, Dualpha.

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