Oh, punaise !
Non, ce n’est pas le cri du cœur d’un quidam qui vient d’entendre la dernière saillie de Madame Rousseau. Encore moins celui de son mari, plus déconstruit que jamais, venant de renverser un chaudron de confiture « maison » sur son pantalon en fibre recyclée… En cette période de crises politiques et sanitaires, le gouvernement vient de se voir imposer dans l’urgence l’établissement d’un plan interministériel de lutte contre les punaises de lit. Et c’est à un certain François Lefort qu’il échoit de veiller à son exécution.
Sans vouloir l’influencer, il conviendrait de lui recommander avant toute initiative de recourir une fois encore à la démarche pragmatique du bon docteur Knock dans la recherche des symptômes : « Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ? »
Encore faut-il ne pas se tromper de punaise.
Ainsi réduire le champ expérimental à la punaise de sacristie serait une perte de temps fâcheuse. Les églises s’étant vidées, cette espèce piqueuse et suceuse a fui vers d’autres habitats, notamment dans les locaux d’œuvres caritatives alimentaires.
D’autres punaises de lit sévissent depuis des temps anciens. Décrites sous ce nom, notamment dans des romans populaires, leur qualificatif a évolué pour devenir vulgairement « putes ». Leur prolifération n’en reste pas moins inquiétante si l’on se réfère à l’usage courant de l’expression « fils de pute ». Il n’en reste pas moins que prétendre les éradiquer risquerait de s’attirer les foudres de collectifs défendant la liberté de la femme, de son corps et de l’usage qu’elle souhaite en faire.
Des entomologistes antispécistes trouveraient à la faveur de cette campagne un nouvel objectif : rendre sa dignité à cette malheureuse créature. Les machistes en ont fait le symbole d’une femme hargneuse, acariâtre, méchante. Sans compter la connotation péjorative qu’on lui a prêtée naguère en faisant de l’accordéon « une boîte à punaises » et de la frange ornementale de la visière d’un shako « un trottoir à punaises » Et que dire de l’odieuse réputation faite à son malheureux corps martyrisé : « Ce whisky sent la punaise écrasée ». Un certain Carlo Alberto Pisani Dossi a même osé écrire : « La vertu est comme une punaise, pour qu’elle exhale son odeur, il faut l’écraser. »
Autre espèce de punaise que caractérise son anatomie aplatie : la punaise servile. En langage vernaculaire il s’agit d’une personne obséquieuse, toujours prête à s’aplatir devant les puissants. Le seul traitement efficace contre cette engeance consisterait à enfumer les cabinets ministériels, les arrière-cuisines, placards, cagibis et autres dépendances parlementaires, ainsi que les sièges et permanences des partis politiques. Gros danger collatéral : l’effondrement de la démocratie à la française.
Et c’est là que, comme la mise sur le marché d’un vaccin n’ayant pas fait toutes ses preuves, doit être apprécié le désormais fameux « rapport bénéfice-risque ».
Et pour conclure cette édifiante chronique il est essentiel de rappeler que les États les plus puissants du monde ne craignent plus que le ciel leur tombe sur la tête mais qu’un « Bug », plus dévastateur qu’une offensive nucléaire, ne vienne les plonger dans une paralysie fatale. En français ce terme argotique anglo-saxon peut se traduire tout bêtement par « punaise ».
S’il vous plaît, cher Monsieur Lefort, faites attention où vous mettez les pieds, même celui de gauche qui, paraît-il, porte bonheur Tout le monde connaît l’effet papillon, mais l’effet punaise ?
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