Au lendemain de toute élection présidentielle le marronnier de « la place dérisoire laissée aux femmes au sein d’un gouvernement en gestation » occupe une fois encore une place de choix à la « une » de la presse française. Théophraste Renaudot, médecin et philanthrope, resté dans les mémoires comme le patriarche de la grande famille de nos journalistes, doit se tordre de rire ou se lamenter au fond de sa thébaïde de Saint Germain l’Auxerrois à constater la suffisance de sa descendance. Comment noircir autant de lignes pour ne rien dire et enfoncer autant de portes ouvertes à la seule fin de passer pour l’une de ces lumières éclairant un peuple politiquement enténébré ?
La politique du quota égalitaire a-t-elle vraiment libéré la femme ? Ne lui a-t-on pas plutôt confié un rôle de potiche ornementale, délicatement posée sur une sellette extraite des réserves du « Mobilier national » avec pour seule légende : « Sois sotte et tais-toi » ? La Femme mérite infiniment mieux.
Échangeant sur ce sujet passionnant avec un politicien en herbe fraîchement émoulu des couveuses de la rue Saint Guillaume (ou peut-être de Sciences Po de Sambaldur sur le Mou, il s’en ouvre tellement), je me sentais obligé de lui rappeler quelques précédents combien édifiants…
Que dire du rôle majeur tenu par une faible femme face à une horde de Barbares menaçant Paris aux défenses menacées d’enfoncement ? Elle n’avait pas hésité à invectiver la gent masculine : « Que les hommes fuient, s’ils le veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre… »
Et mon interlocuteur de voler au secours d’Anne Hidalgo qui seule contre tous et malgré les mauviettes du genre Delanoé, avait courageusement tenu bon, défendant ses idées jusqu’au dernier euro du Parti socialiste.
On ne prête qu’aux riches certes, mais l’ombre tutélaire que je faisais resurgir n’était que celle de la faible Geneviève stigmatisant les Huns pour mieux sauver les autres. Je ne pouvais que recommander à mon jeune détracteur d’aller faire un tour à Saint-Étienne du Mont, à droite, derrière son incomparable jubé pour en savoir davantage. « Après l’Agésilas, hélas ! Après l’Attila, holà ! »
Sacré Boileau ! Un vrai boute-en-train…
Comment qualifier cette jeune femme qui après avoir épousé un individu un tantinet « brut de fonderie » en avait poli les aspérités jusqu’à en faire un citoyen tout à fait présentable dans les manifestations officielles et les cénacles humanistes voire théologiques d’une société en plein devenir ?
Il m’interrompit vivement pour me reprocher d’utiliser encore l’interprétation caricaturale du message délivré par Sandrine Rousseau concernant la déconstruction de son mari.
J’eus toutes les peines du monde à le convaincre que la dame dont j’évoquais la trajectoire originale n’était autre que Clotilde la pygmalionne de Clovis le roi barbare.
Il paraît, selon mes proches que, malgré mon grand âge, j’ai une mâchoire aussi résistante que celle d’un ratier enragé… Je n’allais pas desserrer mon étreinte sur cet apprenti bobo à la fontanelle encore bien molle.
Bien, et si nous évoquions le sort de cette malheureuse veuve chargée de traiter les affaires de son fils parti courir le monde derrière ses chimères orientales. Elle devait le protéger des intrigues qu’ourdissaient des membres de sa parentèle pour mieux s’approprier son bien.
Je dois dire que mon coquelet, la crête en berne et les ergots repliés, rabaissait son caquet, s’efforçant d’identifier dans la silhouette que je croquais, le profil de Marine confronté à l’appétit de sa nièce Marion.
Je le détrompais en dévoilant le nom de mon héroïne : Blanche de Castille, mère de ce galopin rêveur de Louis IX et accessoirement une très avisée régente de France.
Et de lui poser une fois encore l’éternelle question du rôle de la femme dans la société, celle des véritables causes et origines du féminisme et de son incarnation. Madame Cro-Magnon des Eyzies ? Bonemine d’Armorique ? Marie de France ? Isabeau de Bavière ? Jeanne d’Arc ? Jeanne Hachette ? Madeleine de Scudéry ? Charlotte Corday ? La duchesse de Berry ?
On préfère emprunter aux Byzantins leurs vaines querelles sur le sexe des anges et s’acharner sur des têtes de turc expiatoires, plutôt que de bénéficier des leçons de sagesse et d’humilité que renferme notre histoire nationale… pour peu, bien sûr, que nous acceptions de nous y plonger.
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