25 mars 2023

De la lampe sous le boisseau à la boule à facettes d’un dancing

Par Jean-Pierre Brun

« Vous êtes la lumière du monde et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau. »

Les prédicateurs chrétiens ne cessent de commenter cette phrase évangélique encore obscure pour certains. L’homme est-il à sa source ou n’est-il que le miroir qui la réfléchit ?

Ainsi dans notre langue aussi belle que subtile, le verbe réfléchir bénéficie de deux acceptions : penser et renvoyer la lumière. Curieusement un quidam qui ne saurait justement être assimilé à une quelconque source lumineuse, peut réfléchir une sombre ânerie véhiculée par les ondes d’une radio.

Rien n’est simple et tout se complique lorsque la locution de Descartes, battue et rebattue, surgit dans le débat : « Je pense donc je suis ». Aucun lien d’ailleurs avec la consciencieuse profession de foi du palefrenier : « Je panse donc j’essuie », simple écho euphonique. Faut-il insister sur le fait que si l’homme est doté de la capacité de raisonner il lui arrive parfois de résonner aussi mal qu’une cloche fêlée. Quoi qu’il en soit, suffit-il donc de penser pour être ?

En invoquant un prétendu « Siècle des lumières » nos grands aînés imaginaient cette période comme éclairée par la connaissance qu’incarnaient des encyclopédistes quelque peu prétentieux. Et de cette prétention vertigineuse allait naître au siècle suivant un scientisme dévastateur hissant l’homme au rang de démiurge. De cette curieuse époque Flaubert nous a laissé le réjouissant tandem « Bouvard et Pécuchet » dont la descendance n’est toujours pas éteinte malgré l’appel angoissé mais vain aux économies d’énergie cérébrales ou non (travailler en serait devenu un facteur de gaspillage au point de justifier un droit à la paresse).

On connaît la suite. En ce début de millénaire, cette insupportable idéologie qu’était le scientisme et qui prétendait éclairer les recoins les plus sombres de l’ignorance et des mystères de l’Homme, est remisée au musée des illusions perdues, non seulement par des philosophes mais par bon nombre de chercheurs eux-mêmes. Plus on cherche plus on trouve. Plus on trouve plus on repousse les limites de la connaissance. Faut-il rappeler que la théorie du « Big-Bang » proposée par un prêtre catholique belge, le chanoine Lemaître, n’a fait qu’ouvrir une nouvelle porte sur l’interminable enfilade de l’histoire de l’humanité. Et quelle foreuse permettra de creuser un tunnel dans le mur de Planck… pour déboucher sur quelle nouvelle énigme ?

Quelle lumière peut éclairer aujourd’hui l’Homo festivus cher au regretté Philippe Muray ? La boule à facettes d’une soirée entre amis semble suffire désormais à son bonheur. Et pourtant ce miroir aux alouettes ne fait que réfléchir la lumière produite par une source qui la génère et dont il devrait être essentiel d’en connaître l’origine et la nature profonde…

Le comédien Jean-Roger Caussimon, parolier de Léo Ferré avait tout compris lorsqu’il évoquait déjà dans les années cinquante ce tango « joli quand on le chante… surtout quand la boul’de cristal balance aux quatre coins du bal tout un manég’… d’étoiles filantes ».

Que d’étoiles filantes balancées sur les ondes officielles à seule fin d’en mettre plein la vue et d’éblouir les alouettes de ce miroir funeste, pour mieux leur masquer des réalités beaucoup moins réjouissantes !

Amusez-vous, faites les fous… Les Borniol et autres Roblot mondialistes feront le reste. Avec la crémation de la culture, les feux follets de nos cimetières civilisationnels disparaîtront eux-mêmes, par manque de ce phosphore essentiel au bon fonctionnement du cerveau et par conséquent à l’équilibre du genre humain.

Extinction des feux !

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