Aux adeptes de la repentance
Alors que je recherchais des références me permettant de battre ma coulpe le plus sincèrement possible, pour les crimes contre l’humanité perpétrés par ma mère, la France colonisatrice, je tombais sur la citation déconcertante d’un certain Francis Parkman, citoyen américain, professeur à l’université de Harvard : « La civilisation espagnole a écrasé les Indiens, la civilisation anglaise les a méprisés et négligés. La civilisation française les a enlacés et chéris. »
Bigre ! Une assertion à faire fulminer le pénitent Benjamin Stora.
L’appétit dit-on, vient en mangeant. Et de me plonger dans l’histoire la plus ancienne de nos colonisations pour découvrir ce qui nous aurait été caché. La pêche a été des plus abondantes. Jugez-en plutôt.
En 1665 Louis XIV envoie au Gouverneur Général de nos possessions de la Nouvelle France, des instructions qui témoignent de sa volonté de protéger le droit des Indiens : « Personne n’a le droit de prendre leurs terres sous prétexte qu’il est préférable qu’elles deviennent françaises ».
Il précise que « les officiers, soldats et tous les autres sujets (doivent) trait(er) les Indiens avec douceur, justice et équité, sans leur faire jamais aucun tort, ni violence. Qu’on n’usurpe point leurs terres sur lesquelles ils sont habitués, sous prétexte qu’elles sont meilleures ou plus convenables aux Français ».
En 1716 il est expressément interdit de s’établir dans le pays et d’y implanter la moindre fortification sans l’autorisation des indigènes.
Le 29 juin 1785 Louis XVI donne ses recommandations à La Pérouse qui va entreprendre son ultime voyage dans les mers du Sud : « À son arrivée dans chaque pays, il s’occupera de se concilier l’amitié des principaux chefs tant par des marques de bienveillance que par des présents […] Il prescrira à tous les gens de l’équipage de vivre en bonne intelligence avec les naturels […] et il leur défendra, sous les peines les plus rigoureuses, de jamais employer la force pour enlever aux habitants ce que ceux-ci refuseraient de céder volontairement. Le sieur de La Pérouse, dans toutes les occasions, en usera avec beaucoup de douceur et d’humanité avec les peuples qu’il visitera au cours de son voyage. »
Jean Ernouf, général réputé pour sa brutalité, mandaté par le Consulat pour remettre de l’ordre dans les îles coloniales victimes de désordres nés de décisions ineptes d’officiers révolutionnaires, note concernant les Seychelles : « l’embonpoint général des noirs […] remarqué par tous les étrangers et tous les arrivants […] Ils sont bien nourris et bien traités […] la conduite des maîtres est bonne et humaine. »
Le 5 juillet 1830 est signée entre Louis Auguste de Bourmont et le Dey d’Alger une convention qui stipule que le général en chef « s’engage à respecter la liberté de la religion mahométane, la liberté des habitants de toutes classes, leur industrie et leurs femmes ».
De ce fait, en respectant la pratique de l’islam, la France s’engage à respecter par conséquent le statut des biens (statut réel) et celui des personnes (statut personnel) et les droits de la famille et de la propriété afférents qui lui sont rattachés. Ces principes que la France respectera jusqu’à l’indépendance algérienne seront à l’origine de ce fameux statut personnel fort mal interprété par l’opinion métropolitaine.
Mais alors, les choses se seraient-elles gâtées avec l’instauration de la République et les théoriciens d’une colonisation d’une tout autre nature. Que penser de cette affirmation péremptoire du toujours très honoré Jules Ferry proférée en 1885 : « Les races supérieures ont le devoir de civiliser les races inférieures ».
S’il est admis que l’erreur est humaine mais que persévérer est diabolique, le pourtant raffiné Léon Blum sentait-il le soufre. Des décennies plus tard, il enfoncera douloureusement le clou : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l’industrie ».
Des années plus tard Albert Bayet, universitaire, anticlérical, journaliste aux Lettres Françaises et à Franc-Tireur, membre de la Ligue des Droits de l’Homme, prétend mettre définitivement les choses au poing. Et bing ! « Apporter la science aux peuples qui l’ignorent, leur donner routes, canaux, chemins de fer, autos, télégraphe, téléphone, organiser chez eux des services d’hygiène, leur faire connaître enfin les droits de l’Homme, ce n’est pas une besogne d’impérialisme, c’est une tâche de fraternité ».
Et bang !
Finalement l’ancien régime était-il plus généreux que celui administré par les diététiciens idéologues maçons et socialistes ? À goûter et à comparer on en serait presque à crier : « Vive le roi ! »
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