2 mai 2019

Le « Vivre ensemble » associé aux « Illusions perdues » !

Par Jean-Pierre Brun

En ces temps incertains, le délit d’opinion semble se glisser sournoisement dans les prétoires. Ainsi, une fois encore, toute vérité ne serait pas bonne à dire.

Courageux ? Je n’irai pas jusque-là. Téméraire ? Certainement pas. Prudent ? Oui je le suis. Aussi pourquoi ne pas me servir comme truchement, d’un ancien, aussi glorieux qu’inattaquable. Plus sûrement que moi, il pourrait exprimer ainsi le fond de ma pensée ?

Je vous entends déjà me traiter de pusillanime sinon de lâche… Mais non, j’use tout simplement de ce qu’on appelle le privilège de l’âge, pour protéger mes vieux os des avanies d’une époque qui me dépasse, au point de parfois me larguer.

En la circonstance j’en appelle au « petit camarade » de Jean-Paul Sartre, le très pondéré Raymond Aron ( il ne risque plus les foudres élyséennes, lui) pour évoquer ce que m’inspire la notion aujourd’hui illusoire d’un « Vivre ensemble » remisé de longue date dans l’arrière-boutique des illusions perdues.

« Vivre ensemble » associé aux « Illusions perdues » ! Attention, Brun, vous frisez la correctionnelle. Non, je rumine tout simplement les mots de notre « spectateur engagé » : « Pour laisser à chacun une sphère privée de décision et de choix, encore faut-il que tous ou la plupart veuillent vivre ensemble et reconnaissent un même système d’idées pour vrai, une même formule de légitimité pour valable. Avant que la société puisse être libre, il faut qu’elle soit. »

Raymond Aron.

Raymond Aron.

Et c’est bien là que réside, de nos jours, le mal qui paralyse l’État pour mieux le détruire. Comment une société peut-elle être, quand on la dit plurielle et que son système respiratoire est altéré et rongé par de multiples cavernes pudiquement appelées « zones de non droit ». Comment une société peut-elle vivre si des pans entiers de sa structure revendiquent la pratique d’un autre système d’idées et, pire encore, l’application d’une législation qui leur serait propre. Comment vivre en harmonie avec des prétendus concitoyens qui appellent à « niquer » le pays dans lequel ils vivent.

Je serais le président de la République – ce ne serait pas un rêve, mais un cauchemar –, avant même la composition de mon gouvernement, je m’assurerais de l’adhésion des personnes pressenties à l’ensemble des principes fondateurs du régime politique en vigueur, ce qui malheureusement ne semble pas toujours être le cas. Je me méfierais aussi de certaines adhérences, d’ailleurs bien compréhensibles, liées à des dérives toujours possibles dans l’exercice périlleux de la double nationalité. Entre deux chaises, ne dit-on pas vulgairement, « avoir le derrière par terre » ?

Mais ce ne sont là que conseils d’un vieil homme qui reconnaît lui-même ne plus comprendre la société dans laquelle il vit.

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