10 septembre 2020

Une autre vérité sur l’esclavage et le colonialisme

Par Philippe Joutier

Le Togolais Sylvain Afoua, qui se présente sous le nom de guerre d’Egountchi Béhanzin, et prétend dénoncer le « néocolonialisme » et la « négrophobie » de la France, État totalitaire, terroriste, esclavagiste, colonialiste, excelle à jouer sur notre culpabilité post-coloniale. Mais il aurait tort de s’en priver : ce désir de nous afficher coupables aboutit à pratiquer une surenchère mortifère dans la contrition. L’esclavage en est un paradoxe : qui se frappe la poitrine ? L’occident ! L’occident, sommé de s’en excuser ! Pourtant la plus grande traite esclavagiste des noirs africains est celle des arabo-musulmans selon l’étude réalisée par l’anthropologue Tidiane N’Daye sur le peuplement de l’Afrique du Sud et ses différentes civilisations.

Cette étude est intitulée Par-delà les ténèbres blanches : Enquête historique.

Chercheur spécialisé dans l’histoire et l’anthropologie des civilisations négro-africaines et de leurs diasporas (africaine-américaine et afro-antillaise) Tidiane N’Daye intervient au laboratoire d’anthropologie sociale Claude Lévi-Strauss du Collège de France et a publié de nombreux essais sur le sujet.

Il est le premier chercheur africain dont les travaux (Traite négrière arabo-musulmane, Le génocide voilé, à propos de la traite arabe) ont été nominés au Prix Renaudot de l’essai en 2008.

Tidiane N’Daye va jusqu’à assimiler cette traite à un génocide car il mentionne un principe soigneusement occulté : celui de la castration systématique appliquée par les mahométans, turcs ou arabes, pour que les populations noires ne puissent faire souche là où on les exploitait. Étant lui-même africain, il pose un vrai problème aux antiracistes et aux gardiens vigilants du politiquement correct, qui ont pincé le nez, mais n’ont pas osé l’accuser d’islamophobie.

En face de ces faits, voilà une autre version intéressante sur l’esclavage : « Je le répète, je suis heureux qu’il n’y ait plus cette institution de l’esclavage dans le monde, mais son autorisation par la loi islamique répondait à un réel besoin humanitaire : d’abord il était incompréhensible d’abolir l’esclavage unilatéralement vis-à-vis d’un peuple en guerre, qui n’aurait certes pas renoncé à cette pratique. En outre, les esclaves constituaient généralement une sorte de catégorie de personnes déplacées, ayant tout perdu : leur famille, leur foyer, leurs moyens de subsistance ; le maître musulman leur procurait un toit et une protection matérielle. De plus je suis persuadé qu’il existe des groupements de peuples qui refusent de se réformer, ne faut-il pas les contraindre en leur fournissant un entourage et un milieu plus sain et plus développé, qui les amènera graduellement à voir leur tort ? J’envisage même un esclavage sous mandat international contre ces monstres » (1).

L’esclavage, forme éducative de l’humanisme ! On reste subjugué. Mais quel est l’auteur d’une réflexion sociale aussi audacieuse ? Il s’agit de Muhammad Hamidullah, né en 1908 et traducteur de la version du Coran en français la plus répandue. Muhammad Hamidullah, n’est pas n’importe qui. Salarié en France du CNRS pendant 24 ans comme maître de conférences, il complétait cette activité qui ne l’occupait sans doute pas suffisamment par l’enseignement de la théologie à l’université d’Istanbul . Il fonde en 1961 avec Saïd Ramadan le Centre islamique de Genève puis en 1963, en France l’« Association des étudiants islamiques de France ».

La conclusion de ce sottisier, c’est que dans un manque timoré de volonté, produit de notre culpabilité postcoloniale, et de nos théories sur les bienfaits du multiculturalisme, nous ne faisons que tourner autour de nos valeurs sans oser les imposer résolument et en exiger le respect.

Ce qui était initialement logique de revendication, devient par le grignotage continu et fort efficace de notre système de règles sociales, logique de conquête. L’islam pour lequel la repentance ne pose aucun problème, en est le bras armé : Il y avait dans les années soixante, l’interdit sur le porc et un ramadan discret. Ensuite, l’exigence fut le Hallal. Puis la question des vêtements. Puis celle des enseignements. Puis des piscines. Puis des médecins. Puis de l’obligation, assortie de menaces, de pratiquer le ramadan pour tout musulman. La revendication religieuse s’est aussi élargie, il s’agit désormais de circonscrire aussi l’emprise des symboles chrétiens, ce qui est nouveau et permet d’alimenter et de maintenir en activité l’antagonisme islam/christianisme. La fête de Noël en est un bon exemple. Aujourd’hui la seule religion réellement active en France est l’Islam et la seule repentance est la nôtre.

Note

(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Hamidullah

Philippe Joutier, vient de publier L’information truquée et la fabrique du prêt-à-penser aux éditions Dualpha, 244 pages, 27 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

Philippe Joutier, L’information truquée et la fabrique du prêt-à-penser (éditions Dualpha).

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