16 février 2019

Surpopulation : l’alerte mondiale

Par Fabrice Dutilleul

Entretien avec Jean-Michel Hermans, auteur du livre Surpopulation : l’alerte mondiale (Éditions Dualpha).

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul.

Jean-Michel Hermans.

Jean-Michel Hermans.

« Je ne m’étais jamais considéré comme un lanceur d’alerte.
Si certains me perçoivent comme tel, grand bien leur fasse »

Après Réchauffement climatique : ces milliards d’hommes en trop !, coécrit avec votre frère et contenant l’Essai sur le principe de population (Éd. L’Æncre, 2015, préface de Brigitte Bardot) de Thomas Malthus, vous récidivez avec ce livre : Surpopulation : l’alerte mondiale… Qu’apportez-vous de nouveau ?

Ce que j’ai publié dans ce premier livre n’était que l’historique de la question. Dans ce deuxième livre, je développe tous les nombreux problèmes qui accablent l’humanité à cause de la surpopulation.

Certains pensent que le problème n’est pas la surpopulation, mais la mauvaise répartition de la population mondiale. Qu’en pensez-vous ?

C’était l’argument de l’Algérie lors du 3e congrès mondial de la population organisé par l’ONU en 1974 à Bucarest. C’est à cause de cet argument que la réunion a été un échec et que rien n’a été fait pour lutter contre l’explosion démographique. Qu’il y ait des problèmes de répartition, sans aucun doute, mais le premier énorme problème est l’accroissement exponentiel de la démographie.

Vous écrivez que « l’homme est une espèce qui n’a pas de prédateur, c’est pourquoi, il peut se multiplier à l’infini, alors que beaucoup d’autres espèces sont régulées par la prédation »… C’est oublier un peu vite les guerres qui ont pas mal décimé l’Humanité au cours des siècles, non ? Considérez-vous cela comme un « mal nécessaire » et attendez-vous un nouveau conflit en quelque sorte… salvateur ?

Bien sûr que non. Vous avez oublié aussi les épidémies de peste et les famines… Mes convictions religieuses m’interdisent de souhaiter une guerre.

Philippe Randa, dans sa préface, vous présente comme un « lanceur d’alerte », à l’instar de quelques autres tels Robert Malthus, Louis Pauwels, Francis Verdavoine-Bourget ou le romancier à succès Dan Brown… Vous considérez-vous ainsi ?

Philippe Randa est très gentil à mon égard. Je ne m’étais jamais considéré comme un lanceur d’alerte. Si certains me perçoivent comme tel, grand bien leur fasse. Personnellement l’avenir de l’humanité me préoccupe depuis mon adolescence, il y a donc bien longtemps. J’ai réalisé il y a déjà plusieurs décennies que l’accroissement continuel de la population était un problème angoissant. Je me suis aperçu que grâce à internet on pouvait avoir accès facilement à des tonnes de données, j’en ai conclu que je pouvais développer mon travail de recherche et au bout de près de deux années passées sur l’ordinateur, je pense avoir réussi à apporter tous les renseignements que le lecteur est en droit d’attendre.

L’enfant unique, ne serait-ce pas une solution, voire « la » solution ?

De tous les pays, seule la Chine a pris la décision intelligente de l’enfant unique. Le pays avait déjà une telle surpopulation qu’il n’y avait pas d’autres choix. Beaucoup d’autres pays ont une surpopulation qui nécessiterait la même politique de l’enfant unique, mais aucun dirigeant n’a le courage de faire cette politique, qui est pourtant la seule intelligente et nécessaire à notre survie. Ne croyez pas que je sois un admirateur de la politique chinoise. La Chine est un pays totalitaire et impérialiste, mais pour ce qui concerne la démographie, les Chinois ont eu raison et sans cette politique, la Chine aurait aujourd’hui 400 millions d’habitants de plus. Il est intéressant de noter que malgré cette politique de l’enfant unique, la Chine est le pays qui a la plus forte croissance économique du monde, preuve que ce n’est pas la démographie qui fait la croissance économique.

Surpopulation : l’alerte mondiale de Jean-Michel Hermans, Éditions Dualpha, collection « Patrimoine des Héritages », préface de Philippe Randa, 258 pages, 27 euros. Pour commander ce livre : www.francephi.com.

Surpopulation : l’alerte mondiale de Jean-Michel Hermans, Éditions Dualpha.

Surpopulation : l’alerte mondiale de Jean-Michel Hermans, Éditions Dualpha.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez à Marie-France Marceau au 06 77 60 24  99

Partager :