Suède : surreprésentation des migrants dans les crimes sexuels
Un étudiant de l’Institut royal de technologie a rédigé une fiche d’information sur la surreprésentation des immigrants dans les crimes sexuels.
« Personne ne me parle plus. Je suis ostracisé dans toute l’école. C’est tout à fait grotesque », a déclaré l’étudiant au site d’information Fria Tider.
Un étudiant du nom de Felix a publié une fiche d’information concernant la surreprésentation des migrants dans les crimes sexuels dans le pays.
Tout a commencé par une discussion entre Felix et deux camarades de classe. Quand il a affirmé que les migrants étaient surreprésentés en tant qu’auteurs de crimes sexuels, les femmes ne le croyaient pas et ont voulu voir les sources de son affirmation.
Le jour suivant, Felix est venu avec les statistiques officielles du Conseil national suédois pour la prévention du crime (Brå) et une étude certifiée qui démontrait que 95 % des agressions de viols sont commises par des hommes d’origine étrangère.
Après avoir remis le document d’information aux femmes, la fiche a été diffusée dans la classe. Au milieu du cours, une femme africaine assise au fond s’est soudain levée et a désigné Félix.
« Elle a crié que j’étais raciste et un nazi. J’ai essayé vainement de lui dire de se calmer. Il n’y avait pas de place pour la discussion », déclare Felix.
Un enseignant a immédiatement interrompu le tumulte. Mais pendant le cours, la femme qui criait a contacté un grand nombre d’hommes migrants qui sont sortis de l’amphithéâtre et ont fixé Felix du regard par la fenêtre.
« J’ai pensé que ça allait être l’enfer, alors je suis resté cinq minutes de plus dans la classe. Mais ils ne sont pas partis. J’ai décidé d’y aller parce que je ne pouvais pas rester et me ridiculiser. Au moment où je quittais la salle de classe, ils sont entrés et la femme a crié : “Voici tes violeurs ! »
« J’ai réussi à partir de là par la seconde sortie. C’était une situation extrêmement menaçante. Si j’avais dit quelque chose, ça aurait pu dégénérer. » (…)
Le lendemain, (le vendredi 1er décembre) cinq étudiants ont choisi un groupe de travail en commun avec Félix. Ils l’ont soudainement ignoré. Ils ont complètement cessé de communiquer avec lui et ont même bloqué son accès à un groupe de discussion et à des documents de travail communs.
Lundi, Felix a été informé lors d’une réunion avec le chef du département, Magnus Brenning, qu’il avait été suspendu du travail de groupe en cours parce que les autres étudiants du groupe étaient en désaccord avec ses opinions politiques.
Vidéo: Les enseignants promettent de « prendre des mesures immédiates » contre Felix devant ses camarades de classe:
Avant la réunion, Felix a eu un cours. Puis le directeur de la formation Anders Lindström et la coordinatrice de l’égalité Anna Josefsson sont soudainement entrés dans la salle. Sans mentionner le nom de Felix, ils ont commencé à parler de la gravité de ce qu’ils voyaient [la fiche d’information de Felix sur les crimes sexuels des migrants] et ont promis d ‘«agir directement».
« C’est très bien que vous ayez parlé de ce qui s’est passé. Très bien. Nous ne voulons absolument pas que cela arrive à cette école. Ce n’est pas bon », a déclaré Anna Josefsson, entre autres choses. (…)
« Je suis devenu extrêmement stigmatisé et la plupart des étudiants ne me saluent plus, a affirmé Felix.
Lors d’une réunion avec Annelie Fredriksson, conseillère d’étude, et Marja Mutikainen, responsable des ressources humaines, Felix a été informé qu’il était sous enquête et risquait d’être suspendu de l’école.
Fredriksson propose de développer «un plan d’action pour voir avec Felix ce qui est correct et quand il est approprié de garder le silence sur ses opinions si elles ne correspondent pas au reste de la classe, à la fois pour lui et pour la classe».
Source Source2 Traduction libre Christian Hofer pour Les Observateurs.ch sur lequel cet article est paru.
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