Sabordons la société de consommation
Entretien avec Georges Gourdin, auteur de Sabotage ! Sabordons la société de consommation ! (éditions Dualpha).
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
« La société de consommation se saborde elle-même ! »
Pourquoi rééditer votre livre « Sabotage, Appel à la grève des consommateurs » aux éditions Dualpha quasiment tel quel ? Seul le sous-titre diffère : « Sabotage, Sabordons la société de consommation »…
Ce sous-titre est plus explicite, plus dans l’action et plus en phase avec le titre lui-même qui invite à saboter notre société de consommation. Le livre invite à appliquer des techniques de sabotage (vocable repris tel quel dans la plupart des langues) pour saper la société de consommation, donc pour la saborder.
Pour autant le livre n’a pas pris une ride depuis sa première édition. Au contraire ! Il s’est bonifié et conserve toute sa pertinence.
Vous appelez à saboter le Système par un moyen inédit, la grève de la consommation ou plutôt désormais le sabordage de la société de consommation, alors qu’avec la crise liée au coronavirus elle se saborde toute seule.
J’ai du mal à dire que c’est une bonne nouvelle car je suis conscient des souffrances que la pandémie actuelle génère : des souffrances affectives avec la disparition d’êtres chers, mais aussi la souffrance économique avec la fermeture des entreprises. Alors, effectivement, la société de consommation est fortement ébranlée par le confinement qui nous est imposé. De ce point de vue, je suis d’accord avec vous pour dire que la société de consommation se saborde elle-même. Je considère que la phase 1, en fait la plus dure de la « grève de la consommation » est quasiment révolue avec l’arrivée inattendue du virus qui met tout le Système à genoux.
Mais dans mon livre, j’insiste sur la préparation culturelle, voire éthique, préalable au sabordage de cette société de consommation. Faire la grève de la consommation implique l’acceptation de la frugalité dans un monde du Toujours Plus. Ce n’est pas facile. Pour y parvenir, il faut renverser les valeurs, en finir avec l’argent-roi, en finir avec un mode de vie matérialiste et individualiste. Il faut renverser la table.
Les événements récents montrent que la table est renversée et le Système avec…
Non, justement, détrompez-vous. Je décris par quel processus comportemental, mais aussi culturel et éthique, il faut préparer le sabotage du Système. J’explique qu’il faut le faire mourir de l’intérieur comme cela s’est produit avec le communisme. Le Système n’est pas mort. Ses dirigeants tentent de nous démontrer que si crise il y a, c’est parce qu’il n’y a pas suffisamment de pouvoir supranational. Ils s’activent à rebondir sur la crise pour nous alerter sur les dangers de l’individualisme – comprenez « l’individualisme national » – et nous emmener vers encore plus de gouvernance mondiale. Ils nous préparent à faire redémarrer l’économie avec plus de travail et moins de libertés.
Dans le même temps, il faut considérer cette crise comme une opportunité pour tous ceux qui ne veulent pas de cette gouvernance mondiale. Les Français découvrent, un peu contraints et forcés, certes, mais pourquoi s’en plaindre ! la sobriété, la mesure. Ils découvrent la proximité, le temps pour soi. Ils découvrent le « Rien de trop » des anciens Grecs. Ils enclenchent des bribes de solidarité. De nombreux Français prennent conscience de l’absurdité et des dangers du monde dans lequel ils vivaient. Des bouleversements non seulement comportementaux s’opèrent, mais également politiques. Il faut que les esprits soient clairs et forts dans la période de turbulence qui s’annonce.
Mon livre les prépare à traverser la crise malgré les douleurs qu’elle induit, c’est vrai, mais il les prépare aussi, et surtout, au monde d’après.
Sabotage ! Sabordons la société de consommation ! de Georges Gourdin, éditions Dualpha, collection « Patrimoine des Héritages », dirigée par Philippe Randa, 150 pages, 21 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.
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