1 mars 2017

Qui est donc ce monsieur Baverez qui vomit les « populistes » ?

Par admin

Je ne suis pas un économiste, pas un de ces grands savants qui annoncent l’apocalypse sur les journaux du 20 heures, la mine grave sur les émissions populaires, les débats entre soi, et de bonne compagnie.

Je ne suis pas un économiste, mais je ne supporte pas ces gens déclarés comme tels, si suffisants, si importants, si gonflés d’orgueil, qui donnent des leçons au monde entier, à tous les dirigeants qui bougeraient un cil contre la « mondialisation heureuse » et le libre-échange appliqué de gré ou de force.

Je viens de finir un édito de Nicolas Baverez, qui à longueur de ligne, tape à bras raccourcis sur Donald Trump en oubliant qu’en matière d’économie, celui-ci n’a pas de leçon à recevoir d’un journaliste qui n’est pas devenu milliardaire et chef de plusieurs entreprises internationales. Le fait qu’il soit devenu Président des USA ne l’a pas rendu débile, n’en déplaise à Monsieur Baverez. Qui est donc ce monsieur Baverez qui vomit les « populistes » ?

« Nicolas Baverez, né le 8 mai 1961 à Lyon, est un essayiste français ; il est également avocat depuis 1998. Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’École nationale d’administration (promotion Michel de Montaigne, 1988, la même promotion qu’un autre savant économiste, François Hollande), il est docteur en histoire et agrégé de sciences sociales » (encyclopédie Wikipedia).

Autrement dit, il est socialiste tout en étant ami de la finance. Tout comme son compère Hollande qui lui couche avec, tout en disant qu’elle est son ennemi. Il doit aussi être un proche d’Emmanuel Macron, ignare en culture française, bonnet d’âne en Histoire de France et des colonies. C’est dire quelle « science sur patte » est ce Nicolas Baverez face à un Donald Trump qui lui, n’a rien à prouver en économie.

C’est le souci premier de la France : avoir des penseurs qui se prennent pour des géants, alors même qu’ils ne sont, comme dans la fable, que des grenouilles devant un bœuf.

Pour lui, c’est l’Ordre mondial qui compte ! C’est le libre-échange, c’est le CETA qui est l’avenir… Il regrette le pacte transatlantique, les bœufs aux hormones, les poulets javellisés, les appellations contrôlées mises à la poubelle, bref tout ce qui interdit aux grandes compagnies de se faire du fric sur le dos des producteurs, agriculteurs, etc.

Il écrit dans cette tribune du Figaro du lundi 20 février (p. 23), journal socialisant de la finance, en n’hésitant pas à dire qu’il n’y a pas de protectionnisme intelligent. Une autre façon polie de dire que le protectionnisme voulu par Marine Le Pen et Nicolas Dupont Aignan est idiot, voire débile.

Tout cela s’explique compte tenu du pedigree de Monsieur Baverez. Le plus drôle est cette référence à Henri Ford, grand industriel américain qui aurait dit devant le Président Hoover que « le protectionnisme était une stupidité économique. »

Donc pour lui, le protectionnisme imbécile apporterait la misère dans le monde, le chômage, la faim, et si nous le suivons, la peste, et sans doute la lèpre.

Dire que cet homme est sorti de l’ENA, qu’il est docteur en histoire ! C’est donc une école à fermer d’urgence si elle est incapable de former des femmes et des hommes n’ayant pas la capacité de réfléchir par eux-mêmes, et s’imaginent être la pensée même, l’intelligence supérieure, et la réflexion sans appel. Tout en modestie bien sûr.

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Philippe Randa,
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