Mêmes causes, mêmes effets : l’Allemagne en proie à l’antisémitisme
par Olivier Bault.
Dimanche dernier, alors que Le Parisien publiait en France un manifeste contre le « nouvel » antisémitisme en France, la chancelière allemande Angela Merkel, dans une interview pour une télévision israélienne, qualifiait de consternant le fait que, dans l’Allemagne de 2018, aucune école juive et aucune synagogue ne puissent se passer de protection policière. « Nous sommes face à un nouveau phénomène, avec ces nombreux réfugiés parmi lesquels se trouvent, par exemple, des personnes d’origine arabe qui apportent une autre forme d’antisémitisme dans notre pays », avouait Mutti Merkel.
A l’automne 2015, le président du Conseil central des juifs d’Allemagne, Josef Schuster, s’inquiétait devant Merkel de l’arrivée massive de gens de culture antisémite et intolérante. Le juif Schuster demandait à l’époque, en vain, un plafonnement du nombre de demandeurs d’asile. Aujourd’hui, il demande à ses coreligionnaires d’éviter de porter la kippa dans les rues des grandes villes allemandes pour ne pas se faire agresser. La semaine dernière, deux porteurs de la kippa – un Allemand de 24 ans et un Israélien de 21 ans – étaient attaqués et battus par trois hommes dans une rue de Berlin. L’un de ces trois hommes, un « réfugié » syrien de 19 ans, criait pendant l’agression « Yahudi ! », c’est-à-dire « Juif ! » en arabe. La vidéo de l’agression a fait le tour d’Internet.
Ce n’était malheureusement pas un fait divers isolé. En 2017, 21 agressions antisémites ont été déclarées à la police rien que dans les écoles berlinoises, avec des agresseurs de plus en plus jeunes et toujours de culture musulmane. La police a recensé en tout 288 agressions à caractère antisémite à Berlin l’année dernière, un chiffre qui a donc doublé depuis le tsunami migratoire de 2015.
On remarquera d’ailleurs qu’Angela Merkel désigne les « Arabes », qui ne sont pas tous musulmans, mais ne parle pas du rôle de l’islam. La dhimmitude et la taqiya fonctionnent bien en Allemagne comme en France. Bien entendu, on ne peut que saluer les condamnations de l’antisémitisme par les responsables des organisations musulmanes. Le président de la Communauté turque d’Allemagne (TGD) avait d’ailleurs annoncé la participation de son organisation aux manifestations en kippas organisées mercredi soir à Berlin et dans plusieurs villes d’Allemagne. « Si nous luttons contre l’islamophobie, nous devons aussi nous battre contre l’antisémitisme », a dit Gökay Sofuoglu. En revanche, quand le président du Conseil central des musulmans d’Allemagne Aiman Mazyek explique que « l’antisémitisme, le racisme et la haine sont de graves péchés en islam, et c’est pourquoi nous ne les tolérerons pas », cela ne peut qu’inciter à la méfiance, car c’est de la taqiya caractérisée.
Quant au gouvernement, il a désigné un responsable de la lutte contre l’antisémitisme et poursuit sa politique immigrationniste, puisqu’il a accordé l’asile à plus de 325 000 nouveaux immigrants l’année dernière. Seule mesure concrète, et encore faudra-t-il qu’elle soit appliquée : le gouvernement de Mutti Merkel promet d’expulser les demandeurs d’asile qui commettront des actes antisémites ou inciteront à la haine des juifs. Le mieux aurait toutefois été de ne pas les laisser venir et d’examiner leurs demandes d’asile hors d’Europe, à la mode australienne et comme le demandent les pays du groupe de Visegrád et l’Autriche.
Cet article est paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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