Les bombes à retardements des Fous d’Allah

L’agression d’une policière municipale à La Chapelle sur Erdre, après l’assassinat d’une autre à Rambouillet il y a peu, et après celle de temps d’autres policiers et avant, malheureusement, les prochaines, déclenchent désormais invariablement la même question : « La qualification terroriste doit-elle être retenue ou s’agit-il de l’acte d’un déséquilibré isolé ? »

Sauf nouvelles informations, Ndiaga Dieye, le dingue de La Chapelle-sur-Erdre, tout comme Jamel Gorchene, son alter-ego de Rambouillet, n’ont, l’un et l’autre, que peu en commun – même leur radicalisation commune – avec les frères Chérif et Saïd Kouachi  qui ont conçu, organisé et effectué l’attentat contre les journalistes de Charly Hebdo en janvier 2015 et leur complice Amedy Coulibaly qui tua le lendemain une policière municipale à Montrouge  et quatre clients d’une  supérette casher de la porte de Vincennes : eux agissaient au nom, avec l’appui et le soutien logistique d’Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA) qui n’a pas manqué de revendiquer ensuite leur action.

Dieye et Gorchene sont davantage des déséquilibrés que des combattants téléguidés d’une quelconque base secrète djihadiste, ce ne sont que des « amateurs » qui se sont eux-mêmes découverts une mission à accomplir… Cette réalité n’en est que plus redoutable et c’est sans doute l’aspect le plus redoutable des « professionnels » que sont Daech, Al-Qaïda ou autres mouvements islamistes : leur propagande a fait naître une génération spontanée d’apprentis-terroristes parmi des déséquilibrés qu’ils ne sont pas davantage en mesure d’identifier à l’avance que les spécialistes de l’anti-terrorisme… Ce sont des bombes humaines à retardements que personne (pas même elles-mêmes) ne savent quand elles exploseront… ou pas !

Si « la plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas » (Charles Baudelaire), la plus terrible menace des Islamistes est sans doute d’avoir réussit à auto-persuader des Fous que le Djihad est la volonté d’Allah !

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