4 août 2020

Le sport au service de l’islamisme radical

Par Jean-Pierre Brun

Dans ses conclusions, le rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la radicalisation islamiste consacre une partie non négligeable à « une radicalisation en milieu sportif insuffisamment mesurée et contrôlée » : « Le sport, lieu emblématique de l’intégration et de l’apprentissage des règles est devenu à bien des égards celui d’une forme de désocialisation dans la mesure où la radicalisation quoique difficile à quantifier précisément, semble y progresser. »

L’une des constantes de nos élites politiques réside dans ce refus opiniâtre à regarder en face ces vérités qui, de fait, les terrorisent. On a une fâcheuse tendance à confiner les autruches dans de lointains espaces africains, et pourtant ! Combien d’entre elles peuplent les hémicycles de nos assemblées parlementaires ou les ors de nos palais ministériels.

La sagesse de nos pères, remisée hâtivement dans les débarras de la société en marche (forcée), prétendait qu’il était toujours loisible de tirer une leçon de l’expérience.

Quelque esprit ectoplasmique ose encore affirmer que la vraie stupidité c’est justement d’être incapable de le faire.

Comment la France, qui, mieux que quelque autre nation, a vécu avec l’islam une longue cohabitation, n’aurait-elle pas encore quelques-uns des siens capables de diagnostiquer, de traiter et d’éradiquer cet islamisme qui la ronge ? Certes, mais il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Et à refuser le déclenchement de toute campagne sanitaire, un trachome agressif répand son infection dans les sphères politiques et intellectuelles du pays.

Et pourtant les tentatives d’islamisation radicale par le sport ne sont pas nouvelles…

Une circulaire du 20 janvier 1928 du Gouverneur général de l’Algérie demandait au préfet d’Oran de « faire interdire rigoureusement les rencontres entre sociétés sportives composées les unes d’Européens et les autres d’Indigènes. »

Les Européens de souche auraient-ils refusé de se mêler aux indigènes sur le tuf abrasif des terrains de ce football, sport roi de la province ? Contresens fâcheux car les autorités civiles poursuivaient bien au contraire leur politique d’assimilation en imposant un quota de joueurs européens par équipe indigène (3 en 1930 puis 5 en 1935).

Qui s’efforçait d’imposer une ségrégation et à quelles fins ?

Ce sont bien les dirigeants des équipes indigènes qui répugnaient à accepter des joueurs européens puisque c’est bien aux leurs qu’était imposé un quota d’Européens.

Les leaders « nationalistes », les amis du Cheikh Ben Baddis et les Oulémas avaient bien compris l’intérêt de créer des entités sportives capables de fédérer la jeunesse musulmane, ensemençant ainsi un espace communautariste encore en friche. Ils trouvaient là le lieu idéal d’une opposition frontale inattaquable, puisque le propre d’équipes sportives est de s’affronter.

N’est-on pas alors en droit d’évoquer une politique d’apartheid à rebours prônée par des adversaires résolus de toute intégration ?

La commission d’enquête du Sénat ne précise pas si elle s’est penchée sur le dossier qui restera dans l’histoire de notre football national sous le titre peu reluisant de « Fiasco de Knysna ».

Lors de la coupe du monde de 2010, des joueurs étaient entrés en dissidence au point de faire grève et de contester l’autorité de leurs entraîneurs. Certaines rumeurs, infondées bien sûr, auraient fait état d’un climat religieux exacerbé par le zèle de néophytes très récemment convertis. Yoan Gourguff, la face de craie bretonne, le bizuth souffre-douleur, trop bien élevé, trop respectueux de l’autorité, doit encore s’en souvenir.

Il est vrai que pour certains titulaires de nos équipes nationales, la France n’est qu’un moyen matériel de prospérer, leur cœur, leur nation de cœur étant ailleurs. Faut-il encore rappeler que pour l’islam la seule nation invocable c’est l’Oumma.

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