L’aspirateur, nouvel ennemi des écologistes suédois !
En novembre dernier, une inquiétude circulait : Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, avertissait que la France pourrait devoir faire face à des coupures d’électricité durant l’hiver, faisant ainsi titrer au Monde : « Les coupures d’électricité seront-elles demain la norme ? »
De son côté, le Réseau de transport d’électricité (RTE) prévenait qu’« en cas de situations climatiques particulières, combinant froid et absence de vent, des difficultés à approvisionner l’ensemble du territoire sont possibles… »
La cause : la fermeture de la centrale de Fessenheim dont les talibans de l’écologie avaient fini par avoir la peau.
On était donc prévenu, mais à ce jour, point encore de mésaventure… en France, en tout cas ! Car en Suède où trop de centrales ont été fermées – 2 en 2017, 2 autres en 2020 – le gouvernement vient de demander à la population de ne plus passer l’aspirateur par temps froid !
« La pénurie d’énergie est actuellement telle que le pays est contraint d’importer de Pologne et d’Allemagne de l’électricité produite à partir de lignite, et une centrale de réserve fonctionnant au mazout a dû être remise en service », nous apprend le site helvétique de la réinformation LesObservateurs.ch.
Et en Suède, on s’imagine que les températures ne sont pas celles de notre pays : – 10° en moyenne ces derniers temps et jusqu’à – 24° à Uppsala, située à 70 kilomètres au nord de Stockholm.
L’humoriste Pierre Desproges nous avait fait rire en affirmant que « les aspirations des pauvres ne sont pas très éloignées des réalités des riches »… Il n’est pas certain que l’exemple suédois en fasse autant en nous prouvant que « les aspirateurs des pauvres comme des riches ne sont pas très compatibles avec les dingueries écologiques ! »…
À moins, évidemment, que l’on s’en tienne à ce que considérait pour sa part Alphonse Allais : « Une chose facile à avoir en hiver, c’est du sang-froid. »
Et particulièrement en Suède, ces temps-ci !
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