La censure sévit encore et toujours dans le monde académique canadien
La culture woke continue de sévir au Canada, mais tant va la cruche à l’eau qu’elle finira inévitablement par se briser. C’est du moins ce que laisse présager le récent tollé entourant le limogeage de la professeure Verushka Lieutenant-Duval de l’Université d’Ottawa, lynchée publiquement, puis lâchée par l’administration de l’Université pour avoir employé le mot « nègre » dans un contexte pédagogique.
L’histoire n’est pas sans rappeler un cas semblable qui s’est produit il y a deux mois de cela à l’Université Concordia à Montréal, alors qu’un professeur avait parlé du livre Les nègres blancs d’Amérique, ce qui avait suscité une tempête dans un verre d’eau (Voir https://present.fr/2020/08/11/quebec-les-mots-au-pilori/).
Mais cette fois, le traitement odieux réservé à Lieutenant-Duval, dans lequel des accents de francophobie sont indéniables à lire les commentaires des étudiants militants responsables de cette exécution sociale, a été dénoncé unanimement tant par les politiciens québécois que par les médias.
La culture woke a connu son premier Waterloo avec cette affaire, qui a dévoilé au grand jour ce que nous savions tous, soit que l’imposition brutale de la censure et de la rectitude politique dans les universités, anciennement lieux de débat, est le fait d’une minorité marginale, mais très vocale et extrêmement intolérante.
La première à sonner l’alarme publiquement fut la vice-première ministre québécoise Geneviève Guilbault qui dénonça les évènements subis par Lieutenant-Duval comme des « dérapages inacceptables », tout en pointant du doigt la « lâcheté » de la direction de l’université ontarienne. Cette sortie était pour le moins courageuse, car il faut noter que si l’Université d’Ottawa est francophone, elle est ontarienne et relève de la province voisine et non du Québec.
La seconde de François Legault en rajouta une couche, terminant son message ainsi : « En important des idéologies en provenance des États-Unis, on se retrouve à provoquer les mêmes tensions sociales. On n’a pas besoin de ça ici. Depuis quand insulter des professeurs d’université parce qu’ils sont francophones fait avancer la lutte contre le racisme ? »
François Legault prit lui aussi la défense de la professeure et jongle avec la possibilité d’aborder la question avec son homologue ontarien, Doug Ford. Pendant ce temps, le ministre de l’Éducation supérieure du Québec, Danielle McCann, dit plancher sur un projet de loi visant à préserver la liberté de pensée sur les campus.
Ces belles intentions risquent toutefois d’avoir peu d’impact réel sur la qualité des échanges en milieu universitaire et sur la diversité d’opinion dans les facultés canadiennes. Lieutenant-Duval n’est pas une dissidente politique, elle a simplement employé un terme pour dénoncer le racisme, s’inscrivant ainsi dans le discours dominant.
Aucun politicien n’a réagi lorsque le professeur néo-brunswickois Ricardo Duchesne fut poussé vers une retraite anticipée non désirée en 2019 ou quand d’autres professeurs réputés comme Normand Baillargeon, Jordan Peterson et Tony Hall se firent montrer la porte pour leurs idées non-conformistes. (Voir https://eurolibertes.com/lobbies/liberticide-universite).
Le gouvernement fait bien de dénoncer la culture woke et le climat liberticide qui règne dans les universités, mais il ne doit pas se contenter de défendre ceux qui emploient des mots tabous, il doit défendre ceux qui expriment des idées différentes. Voilà la définition de la liberté d’expression.
Mais avec la récente chasse aux sorcières lancée par l’État contre ceux qui s’opposent aux mesures sanitaires actuelles, ce serait se leurrer que d’espérer une législation dans ce sens.
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