25 mai 2020

Islamique et mafieuse, l’Albanie force nos portes

Par Euro Libertes

par Francoise Monestier.

Depuis des années, l’adhésion à l’Europe de l’Albanie et de l’ancienne république de Skopje officiellement devenue Macédoine du Nord depuis la trahison du Premier ministre grec Tsípras le 12 février 2019, est dans les tuyaux. Le 27 mars dernier, Bruxelles a officiellement donné son accord pour leur admission en bonne et due forme au point qu’Emmanuel Macron, hostile dans un premier temps à une telle inclusion, s’en est félicité, et qu’Ursula von der Leyen a chanté les louanges de Tirana. Certes, l’épidémie de coronavirus a empêché la célébration des fiançailles, mais comme le dit le Premier ministre albanais Edi Rama, « la salle d’attente a enfin été ouverte ».

Un parfait apparatchik

Fils d’oligarques communistes, artiste-peintre et basketteur, Rama fait ses classes aux Beaux-Arts de Paris et revient au pays après la chute du communisme. Que faire sinon enfourcher la monture socialiste et jouer les Européens convaincus ? Maire de Tirana pendant des années, il s’attire les grâces des Occidentaux pour avoir transformé sa ville à l’aide d’oligarques liés au pouvoir, dont Shkelgim Fusha qui fait la pluie et le beau temps dans l’immobilier. Puis il prend à la hussarde la direction du parti socialiste et s’installe en 2013 dans le fauteuil de Premier ministre. Il caresse alors dans le sens du poil les eurocrates bruxellois tout en encensant le Turc Erdogan, qui le lui rend bien en inondant le pays d’aides diverses et variées comme lors du dernier tremblement de terre de novembre dernier. Il entretient également d’excellentes relations avec les Emirats qui ont envoyé sept tonnes de fournitures médicales pour l’aider à lutter contre le Covid-19. En 2013, Edi Rama est invité au mariage du milliardaire Soros qui tire les ficelles de la justice albanaise. Il continue son ascension même si le président de la République, Ilir Meta, soutient qu’il aurait obtenu l’aide du crime organisé pour gouverner. Craint par une grande partie de la population, il n’en fait qu’à sa tête et vient, par exemple, de faire démolir le théâtre « fasciste » de Tirana construit par Mussolini lors de l’occupation italienne du pays, à seule fin de complaire à ses amis investisseurs immobiliers.

La patrie du crime mafieux

La criminalité organisée albanophone a prospéré avec la guerre du Kosovo. L’Armée de libération du Kosovo abritait, en fait, une organisation politico-mafieuse qui a essaimé en Europe avec la complicité de tous ceux qui ont pris fait et cause pour les musulmans sécessionnistes. Prostitution de masse, immigration clandestine, trafic de drogue et d’armes de guerre, cambriolages, trafics d’organes effectués avec la complicité de médecins israéliens, trafics de clandestins en mer adriatique, tout leur est bon. En France, les détenus albanophones venus d’Albanie, du Kosovo, de l’ouest de la Macédoine du Nord ou du sud-est du Monténégro représentent la troisième population carcérale derrière celles du Maghreb et de la Roumanie. Leur progression est fulgurante (+ 674 % entre 2010 et 2017).

La criminalité albanaise avec ses règles strictes que rappelle Xavier Raufer dans son ouvrage de référence (La Mafia albanaise, une menace pour l’Europe) prospère dans notre pays grâce aux facilités octroyées par l’asile politique, mais aussi grâce à la possibilité, depuis juin 2014, date de la candidature européenne de Tirana et de Skopje, pour leurs ressortissants de voyager en Europe avec un passeport sans visa.

Implantés dans des territoires précis (Rhône-Alpes, Lorraine, Nord-Pas-de-Calais et Haute-Normandie), ces réseaux criminels sont très soudés entre eux mais n’hésitent pas à passer des alliances avec des groupes mafieux turcs ou italiens si la moisson escomptée peut être bonne, quitte à les jeter rapidement aux chiens.

Vers la Grande Albanie ?

Edi Rama milite pour une politique étrangère et sécuritaire commune au Kosovo et à l’Albanie qui ont supprimé leur frontière depuis janvier 2019, ce qui permet aux Kosovars de bénéficier d’une ouverture vers la mer avec le port albanais de Durrës. En 2019, lors du dixième anniversaire de l’indépendance de l’ancien foyer national serbe, la fusion des deux territoires a été évoquée, ainsi que la création d’un système d’éducation et d’un marché communs. Peu importe que leurs monnaies ne soient pas les mêmes puisque l’euro est en circulation sur ces terres balkaniques.

Cette idée d’une Grande Albanie est évidemment soutenue par Donald Trump qui, sans voir plus long que le bout de son nez, a donné son feu vert à l’échange de territoires entre le Kosovo et la Serbie. Mais comme les Etats-Unis possèdent au Kosovo une de leurs plus grandes bases militaires dans les Balkans et qu’ils veulent, par tous les moyens, contrecarrer l’influence russe, ils n’hésitent pas à faire alliance avec le diable. Est-il besoin de préciser que ce projet de Grande Albanie est évidemment soutenu par Erdogan qui y voit un moyen supplémentaire de prendre la Grèce en tenaille ? En conclusion, et comme le dit le Premier ministre albanais – auquel on ne saurait donner tort – « l’entrée dans l’Europe est une opportunité, mais de là à dire que les Albanais vont devenir des Suédois, je ne pense pas que ça va arriver. » Question cynisme, Rama peut rivaliser avec Macron.

Photo : Le théâtre mussolinien de Tirana, construit en 1939, a été détruit sur décision du maire de la ville ce dimanche 17 mai. Les Albanais ont été des milliers à protester lundi, dénonçant un « crime ».

Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.

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