Intolérable légèreté et retour de bâton
La plus grande constance des médias est de faire et de défaire qui bon leur semble. S’ils assurent la rapide célébrité de certains, ils provoquent tout aussi vite leur chute lorsque l’audimat l’exige.
Rappelez-vous Bernard Tapie, porté aux nues durant les années 1980 du siècle dernier et descendu en flamme la décennie suivante.
Ensuite, en février 2001, ce fut au tour de Daniel Cohn-Bendit. Hier désigné comme un sympathique garçon « provocateur et hilare », puis jeté en pâture pour de vieux écrits où il expliquait que certains enfants dont il avait eu la responsabilité avaient l’habitude de lui ouvrir la braguette pour le caresser. Lui, pourquoi pas ! leur rendait la pareille sans y voir malice. Et lorsqu’il l’écrivit, personne n’y vit malice non plus.
En tout cas, si les médias ont été friands de son livre écrit trente ans auparavant, ils n’ont guère réagi aux propos de Dany le Rouge pour se justifier. Aujourd’hui, l’auteur reconnaît que ses « révélations » sont d’une « intolérable légèreté » (l’expression semblait elle-même, également, d’une intolérable légèreté), mais que l’on devait les remettre dans leur contexte de l’époque ; non dans celui de ce début de XXIe siècle « après ce qu’on savait sur la pédophilie ».
C’est qu’en 1968, figurez-vous, on ne savait pas tout sur la façon de « faire du bien » à un enfant et surtout de s’en faire à soi-même. Ce qui confirme l’adage : « Plus c’est énorme, plus les journalistes sont sourds ! »
Cette « affaire Cohn-Bendit », en tout cas, incita brusquement nombre d’intellectuels à débattre de la « révolution soixante-huitarde », de ses acquis, mais aussi de ses excès et de ses erreurs. Il n’était que temps.
On allait peut-être enfin mettre en cause la responsabilité de ceux qui avaient participé aux « événements » et de ceux qui n’avaient cessé de les encenser depuis lors.
En ce qui concerne le corps enseignant, par exemple, l’Histoire s’était déjà chargée de les punir. Ces étudiants qui lançaient des pavés sur les CRS en contestant l’autorité qu’ils subissaient dans les collèges et les lycées… et qui étaient devenus profs à leurs tours, étaient-ils prêts à faire repentance lorsqu’ils se faisaient insulter, boxer, voire balafrer par leurs élèves les plus turbulents ? Ces derniers étaient pourtant leurs héritiers directs. Et quand les « jeunes » brûlaient leurs automobiles ou saccageaient leurs magasins, cela ne leur rappellait-il pas leurs propres exploits au Quartier latin et ailleurs ?
En revanche, ceux qui s’insurgeaient contre l’autorité parentale n’avaient pas le même problème. À leur tour, ils passaient sans doute pour de vieux cons aux yeux de leur progéniture (c’est la loi des générations !), mais celle-ci ne le leur faisait pas trop remarquer, vu qu’elle était bien contente de rester chez papa-maman le plus longtemps possible.
La descendance des messieurs-dames de la révolution des pavés était bien jolie : des voyous ou des assistés ! Heureusement, on allait bientôt limiter les excès de cette descendance : la libéralisation des drogues douces qu’ils continuaient de préconiser sera sans doute votée en France. Ne doutons pas qu’elle endigue la violence des adolescents. Avec les cigarettes qui font rigoler, les professeurs pourront à nouveau se rendre en classe sans gilet pare-balles et garer leurs automobiles sans crainte. Les CRS de mai 68 n’avaient pas compris, les pauvres, tout l’intérêt imparable et définitif de cette arme secrète made in Katmandou.
L’instruction publique n’y gagnera certes pas grand-chose, mais au point où elle en est, de toute façon…
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