Des « experts » nommés par l’UE pour fixer qui aura droit à l’asile
L’Union européenne a également décidé, le 28 juin 2018, la mise en place d’une commission « indépendante » qui fixerait qui aurait droit à l’asile en Europe. (La gauche hongroise soutient cette solution au PE.) La Hongrie s’oppose à cela, elle ne veut pas perdre son indépendance, elle ne veut pas que des instances externes décident qui peut obtenir l’asile chez elle.
Durant les mois à venir, des pressions énormes seront exercées sur les signataires des accords de Schengen afin de mettre en place des mécanismes de redistribution des demandeurs d’asile via cette commission. C’est une perte de souveraineté qui est déjà pratiquée par des ONG, notamment par le HCR.
Depuis des décennies, la Suisse s’est déjà soumise à ce type de décisions. En effet, des conseillers fédéraux comme Sommaruga, Calmy-Rey, Leuenberger ont même été proactifs à ce sujet. Proportionnellement aux autres pays signataires, la Suisse a toujours accueilli une part plus grande des populations vulnérables (les handicapés, les veuves avec enfants, les malades, les personnes âgées), uniquement pour des motifs « humanitaires », et ces personnes ont obtenu l’asile d’emblée – alors qu’il était parfaitement connu qu’elles seraient à la charge de la collectivité pour les décennies à venir.
L’UE veut à tout prix éviter sa dislocation, mais la différence idéologique est inconciliable entre le camp des pro-migrants de Soros et les opposants. Les décisions prises le 28 juin sont pleines de contradictions, et bien que la redistribution des migrants sous sa forme de quotas obligatoires soit morte, le danger persiste… Les forces pro-migrants n’ont pas abandonné l’idée d’enlever la souveraineté aux Etats signataires et d’imposer les migrants aux pays. Des luttes très sérieuses sont à prévoir pour les opposants à l’invasion.
Le Conseil européen présidé par Donald Tusk est contourné, court-circuité par le pôle de Soros, le camp des pro-migrants. Juncker est sorti de son rôle et a créé un nouveau pôle politique, une nouvelle formation. Par là, la base même de l’UE vacille.
Le Conseil de l’Europe est légitime car élu par les peuples.
Le camp des pro-migrants va tout essayer, lors des mois qui lui restent, pour enlever le pouvoir décisionnel aux Etats signataires en ce qui concerne la question des migrants.
Les ONG restent un grand danger pour l’Europe, et cela va s’aggraver à l’avenir. Le budget des ONG a été augmenté récemment par l’UE de 210%.
Pour l’Italie, la situation s’est améliorée, Salvini a pris des mesures ad hoc.
Le problème vient des ONG qui ne respectent même pas les lois existantes, elles font ce qu’elles veulent, abusent du droit européen et international en toute impunité.
Il n’y a qu’une seule manière de mettre au pas les ONG : les obliger à respecter les lois existantes.
Dorénavant, la création des hot spots devrait se faire avec l’accord des pays. La Hongrie a mis dans sa constitution une série de mesures pour que le camp des pro-migrants ne puisse plus faire tout ce qu’il veut. Mais la majorité des pays européens n’ont pas les outils nécessaires pour les stopper. De ce fait, les pro-migrants vont trouver des moyens pour contourner les lois et imposer la migration. Par exemple, le deuxième paquet de Dublin est sur la table pour enlever aux Etats le pouvoir de décider qui aura le droit d’asile chez eux.
Les centres de décision pour réfugiés ne sont qu’un autre emballage donné aux quotas obligatoires.
Les débats au Parlement Européen reprendront en octobre.
Sources:
La démocratie européenne vacille – Zoltán Kovács- ECHO TV (en hongrois)
Article publié sur le site LesObservateurs.ch.
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