D’un prétendu racisme au quotidien
Au tout début des années quatre-vingt-dix, l’une de mes filles pratiquait le volley-ball en compétition. Un dimanche, alors que son équipe devait se déplacer à Colombes, je décidai de l’accompagner.
Le gymnase, vide lors de l’échauffement des joueuses, allait se remplir dans les minutes précédant le coup d’envoi. Curieusement l’assistance n’était composée que d’hommes dont les visages hâlés évoquaient peut-être dans l’instant, une vague origine andalouse, mais dont la langue utilisée ne laissait aucun doute. Et Allah sait, qu’elle était sacrément bien pendue.
De mon passé nord-africain et d’un apprentissage péripatéticien du dialecte local, je compris très vite que, pour ce public averti, le volley-ball n’était qu’un prétexte. Une rencontre entre équipes masculines aurait vraisemblablement laissé les tribunes aussi vides que les troncs de mon église paroissiale.
Ces messieurs étaient là avant tout pour se rincer l’œil (les équipes évoluaient en minicuissettes et maillots moulants, particulièrement suggestifs pour des mâles arabes sevrés d’affection). Accessoirement ils déversaient sur ces filles dévergondées des tombereaux d’insultes racistes qui auraient abasourdi les pires « suprémacistes » du Ku Klux Klan de la grande époque. Ne détaillons pas les grossièretés pornographiques qui auraient fait rougir les charmantes hôtesses d’accueil de Dédé la Saumure. La parole n’y suffisant pas, particulièrement inspirés, ils y ajoutaient des gestes évocateurs qui, incidemment, me firent découvrir un effet collatéral du sport : ses vertus aphrodisiaques.
Le soir venu, je sombrai dans un abîme de réflexion. Pourquoi de braves et honnêtes travailleurs en arrivaient-ils à de pareilles extrémités ? D’ailleurs, en avaient-ils réellement conscience ?
Le lendemain matin, j’avais une réponse à cette lancinante question. Ces malheureux n’avaient en fait aucun autre moyen de résister à l’oppression postcoloniale qui, à l’insu de leur plein gré, en avait fait des exilés machistes et sectaires.
Désormais, lorsque l’un d’eux me traite, par exemple, de kafir, de face de craie ou de sodomite (dans sa langue imagée bien sûr), je sais que ces mots ne me visent pas personnellement. Ils participent indirectement à la rédemption salvatrice de notre malheureux pays. Or, celle-ci ne peut être que le fruit d’une repentance sincère. C’est donc ce qui me conduit à réciter mon acte de contrition, dans les minutes qui suivent ces instants difficiles.
Oui, dois-je l’avouer, j’ai parfois honte d’être français et je suis prêt à battre ma coulpe jusqu’à l’hallali.
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