3 décembre 2024

Centre d’accueil des migrants de Salbris : des vérités qui dérangent

Par article conseillé par EuroLibertés
Nous reproduisons le Tweet du Maire de Salbris, #AlexandreAvril :
« Hier, au moment où l’on apprenait que la CEDH accorde aux migrants expulsés la garantie de pouvoir revenir en Europe, je visitais le Centre d’accueil des migrants (CADA) de ma petite ville de Salbris.
J’y découvrais des chiffres édifiants :
– depuis 2016, 78 places pour les demandeurs d’asile, contre l’avis de la mairie, dans des appartements de notre ancienne gendarmerie de centre-ville,
– une dizaine de salariés de Coallia (l’association qui reçoit pour cela 150 millions d’€ par an de l’État et est soupçonnée de malversations, cf. l’enquête de @Valeurs) au discours clairement immigrationniste et qui m’ont accueilli dans une salle de réunion couverte d’affiches de Sud Solidaires, le syndicat d’extrême-gauche qui appelle à la régularisation des sans-papiers, ce sont donc des militants,
– une « offre complète d’hospitalité » comprenant bien sûr l’hébergement, les soins mais aussi des avocats gratuits pour faire des recours contre l’État (la fameuse aide juridictionnelle que le Conseil d’État a récemment étendue aux étrangers),
– budget de la structure de Salbris : 600 000 euros par an, payés par le contribuable (plus que l’EHPAD municipal ou notre ESAT),
– durée moyenne de séjour : entre 18 et 24 mois. Le temps de faire une première demande puis un recours d’office si la demande est rejetée, doublant ainsi le délai de séjour,
– nationalités : Afghans, Comoriens, Béninois… peu viennent de pays en guerre.
– âge et sexe : écrasante majorité d’hommes, entre 30 et 40 ans, dont les familles sont restées au pays (ils m’expliquaient qu’elles les rejoindraient par regroupement familial une fois leur régularisation faite),
– résultats : 65% obtiennent l’asile, il y a donc 35% de déboutés. 100% des déboutés font un recours, pris en charge par la structure. À nouveau un tiers de déboutés. Que deviennent-ils ? OQTF ? Oui, mais ils ne pourront pas repartir dans leur pays d’origine si ce dernier n’offre pas de laissez-passer consulaire (c’est le cas de l’Afghanistan ou des Comores), donc ils restent. Le CADA les laisse repartir dans la nature une fois l’OQTF prononcée. De toute façon depuis la décision de la CEDH d’hier, même s’ils étaient expulsés ils auraient le droit de revenir.
Le sujet est très délicat pour un maire, vous l’imaginez. Je ne veux pas faire offense aux personnes qui migrent, qui demandent l’asile, qui s’installent. Pourquoi s’en priveraient-ils alors qu’on leur ouvre les bras et prenons tout en charge pour eux ? Le sujet, c’est l’attitude de l’État qui :
1/ autorise les examens d’asile sur le sol national et non dans les ambassades de départ ou des pays tiers,
2/ met en place ces structures déléguées à des associations militantes qui vivent du business de l’immigration, encourageant les migrants du monde entier à venir ou les passeurs à les faire venir,
3/ culpabilise en réduisant toute critique de la politique d’immigration massive de notre pays au rejet des étrangers. Hier encore, à mes arguments municipaux (par exemple l’état de salubrité du CADA, dont la directrice m’expliquait elle-même qu’il est infesté de cafards malgré des campagnes régulières de désinfection), on ne m’opposait que des arguments moraux (le rejet de l’autre, la stigmatisation, le manque d’humanité).
Regardez la photo (publiée en commentaire) : le CADA est en plein milieu des écoles. Je ne dis pas que les migrants sont forcément dangereux mais on ne sait rien d’eux. Nous n’avons d’information sur leur passé et leurs antécédents que de manière déclarative. Ils sont à proximité directe d’une cour de recréation. L’État, d’habitude si prompt à le faire, n’applique aucun principe de précaution minimum. Vous seriez rassurés, vous, en tant que parents ?
Cela fera bientôt 10 ans que l’État a imposé ce CADA à ma ville, contre notre avis. Je saisis maintenant #BrunoRetailleau pour demander sa fermeture car j’ai d’autres projets pour ces bâtiments.
En attendant la fin de cette folle politique, quand l’alternance sera venue. »
Alexandre Avril
Maire de la ville de Salbris
Conseiller régional
Membre de l’UDR.

EuroLibertés : toujours mieux vous ré-informer … GRÂCE À VOUS !

Ne financez pas le système ! Financez EuroLibertés !

EuroLibertés ré-informe parce qu’EuroLibertés est un média qui ne dépend ni du Système, ni des banques, ni des lobbies et qui est dégagé de tout politiquement correct.

Fort d’une audience grandissante avec 60 000 visiteurs uniques par mois, EuroLibertés est un acteur incontournable de dissection des politiques européennes menées dans les États européens membres ou non de l’Union européenne.

Ne bénéficiant d’aucune subvention, à la différence des médias du système, et intégralement animé par des bénévoles, EuroLibertés a néanmoins un coût qui englobe les frais de création et d’administration du site, les mailings de promotion et enfin les déplacements indispensables pour la réalisation d’interviews.

EuroLibertés est un organe de presse d’intérêt général. Chaque don ouvre droit à une déduction fiscale à hauteur de 66 %. À titre d’exemple, un don de 100 euros offre une déduction fiscale de 66 euros. Ainsi, votre don ne vous coûte en réalité que 34 euros.

Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

Quatre solutions pour nous soutenir :

1 : Faire un don par virement bancaire

Titulaire du compte (Account Owner) : EURO LIBERTES
Domiciliation : CIC FOUESNANT
IBAN (International Bank Account Number) :
FR76 3004 7140 6700 0202 0390 185
BIC (Bank Identifier Code) : CMCIFRPP

2 : Faire un don par paypal (paiement sécurisé SSL)

Sur le site EuroLibertés (www.eurolibertes.com), en cliquant, vous serez alors redirigé vers le site de paiement en ligne PayPal. Transaction 100 % sécurisée.
 

3 : Faire un don par chèque bancaire à l’ordre d’EuroLibertés

à retourner à : EuroLibertés
BP 400 35 – 94271 Le Kremlin-Bicêtre cedex – France

4 : Faire un don par carte bancaire

Pour cela, téléphonez au 06 77 60 24  99

Partager :