14 octobre 2019

La censure de l’islamophobie

Par Philippe Joutier

Quatre victimes de l’attaque au couteau perpétrée jeudi 3 octobre à la préfecture de police de Paris par Mickaël Harpon. Et toujours le même scénario : on ne comprend pas, c’était un type épatant, toujours serviable, etc. Donc surprise totale : personne n’a rien vu venir. Puis on découvre finalement que, et bien si, tout de même, certains s’étaient posé quelques questions. Mais ils n’ont rien dit. Et tout le problème est là. Dans cette censure à laquelle nous nous sommes assujettis au nom de la laïcité, du multiculturalisme et de l’islamophobie. C’est par crainte de se faire accuser d’islamophobie que les collègues de l’égorgeur n’ont rien dit. Faut-il le rappeler, en novembre 2015 après les attentats de Paris, Élisabeth Levy du Figaro, le dénonçait déjà : « Quelques semaines après des attentats islamistes, de quoi débat la France ? Du mal qu’elle a fait à ses enfants d’immigrés. De ses promesses non tenues. De ses idées rances. Et bien sûr, de son “islamophobie”, au point qu’on finit par penser que l’islamophobie a tué à Paris. »

Les funérailles des victimes de l'attentat à la préfecture de Paris.

Les funérailles des victimes de l’attentat à la préfecture de Paris.

Islamophobie, trouvaille géniale qui permet de nous prendre à notre propre piège : l’humanisme occidental nourri de valeurs chrétiennes, considère qu’aucune culture ne peut se prévaloir supérieure aux autres. Puis-je alors m’arroger le droit de condamner l’infibulation, la polygamie, la lapidation des femmes, l’exécution des homos ou l’abattage rituel ? Le soutenir est immédiatement perçu comme fascisant ou, naturellement islamophobe. Et c’est précisément au nom de la dénonciation de l’islamophobie, que l’islam va revendiquer que lui soit appliquée également cette égalité, mais à laquelle il n’entend pas se soumettre.

L’islam est une religion guerrière et la guerre sainte, qu’elle se pratique à la cantine ou dans la rue, est vertueuse pour le musulman. Dès lors, désigner l’islam est impossible au nom de la laïcité, ne pas le faire, ou prétendre le banaliser avec les autres religions, est nier la réalité.

On a accepté une immigration massive, réfugiés, pseudo-réfugiés, assistance médicale, regroupements familiaux, faux ou vrais clandestins, tous formatés majoritairement par ce système de valeurs fondées sur l’honneur, le courage et le prosélytisme très différent des valeurs occidentales qui revendiquent plutôt l’empathie, la compassion et la laïcité. Et les démographes heureux, les Hervé Le Bras ou les François Heran, les maîtres à penser convenablement, les Plenel, Thierry Pech, Bauberot, de nous expliquer, au nom précisément de cette empathie, que le multiculturalisme c’est l’avenir au nom de l’enrichissement mutuel et du fameux « Vivre ensemble ». Suffit de demander pardon de nos fautes dans notre expiation post-coloniale. Le résultat est là : si votre collègue vous assure qu’il ne supporte pas les pédés et que les femmes doivent rester chez elles, vous allez le traiter de facho réactionnaire. Mais s’il ajoute qu’il est musulman, vous vous effondrez alors en excuses car vous ne vouliez pas être islamophobe. Islamophobie, trouvaille géniale !

Au motif de la lutte contre  l’islamophobie, les six siècles de l’Égypte chrétienne ont été tout simplement escamotés des manuels d’histoire.

À la suite de la décapitation des Coptes, l’Élysée publiait un communiqué dans lequel le président condamnait « avec la plus grande fermeté » l’assassinat de 21 « ressortissants égyptiens ». Non pas 21 chrétiens coptes, juste 21 « Ressortissants égyptiens ».

Pour nous dissuader de toute intervention, l’islam a su habilement retourner contre nous la laïcité, l’islamophobie et le racisme, autant d’armes que nous lui avons fournies avec un enthousiasme naïf. En devenant bouc émissaire, l’islam accède au statut de victime et interdit alors d’être objet de débat.

Oui l’islam est un problème. Pour les natifs, mais aussi pour les Français de confession ou de culture islamique qui se moquent du djihad et n’ont qu’une envie, être traités comme tout le monde. Dans une suspicion du non-dit, une nouvelle fois la confiance en prend un coup. Le policier, le militaire, le maire, le chef d’entreprise vont hésiter, et seront sans arrêt en train de regarder dans leur dos, d’autant que les égorgeurs sont toujours présentés comme tout à fait serviables et sympas. Là est la victoire du terrorisme.

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