Traiter les demandes d’asile « localement », c’est-à-dire au départ ou à proximité des pays d’origine des demandeurs d’asile afin d’endiguer l’afflux, le déferlement (quotidien) de « migrants » sur les côtes européennes mais également de mettre des bâtons dans les roues des passeurs et autres ONG complices, sans qui le chemin vers l’Europe est irréalisable, en créant des camps hors des frontières de l’UE ? C’est ce à quoi commencent à réfléchir, malheureusement très tardivement, les dirigeants européens.
A la suite de la crise ouverte par l’Italie avec l’« exode » des 629 « migrants » de l’Aquarius (rappelons que l’Italie, abandonnée de tous, a vu débarquer sur son sol quelque 690 000 « migrants » depuis 2013), et alors que des centaines de milliers de clandestins sont entrées dans l’espace européen, la mise en place d’une véritable politique partenariale avec les pays tiers et les organisations internationales sera l’une des priorités du prochain sommet européen qui se tiendra dans une semaine à Bruxelles.
L’asile ailleurs
Délocaliser les centres de tri pour « migrants » en Afrique du Nord, dans les Balkans ou en Méditerranée pour « prévenir la répétition des flux incontrôlés de 2015 et comprimer davantage l’immigration illégale sur toutes les routes » est la préconisation qui figure dans les conclusions provisoires soumises mercredi aux 28 capitales par le président Donald Tusk, président du Conseil européen, hôte du sommet annoncé.
Après tant d’années d’hypocrisie, le Conseil européen envisage donc des « plateformes régionales » : « ces plateformes devraient permettre de traiter rapidement les dossiers individuels afin de distinguer entre les migrants économiques et ceux qui ont besoin d’une protection internationale. Elles permettraient également de réduire l’incitation des migrants à un voyage périlleux » sur des embarcations de fortune.
Face à l’inquiétude des populations européennes, lutter contre l’immigration clandestine devient l’une des préoccupations majeures des États de l’Union européenne. A commencer par l’Allemagne où la chancelière Angela « Mutti » Merkel, de plus en plus surcontestée et isolée, se voit poussée dans ses retranchements par son ministre de l’Intérieur CSU Horst Seehofer, mais aussi par une majorité d’Allemands, dont la volonté est désormais de refouler aux frontières tous les « migrants » qui ont déjà demandé l’asile dans un autre pays de l’UE ou dont la demande d’asile a déjà été rejetée.
Pour l’heure, alors que ce projet de camps de rétention et de tri hors des frontières de l’UE rencontre l’avis favorable de pays comme l’Autriche ou encore le Danemark, l’Allemagne et la France sont officiellement en quête d’une « solution européenne ».
En France, tout en se disant « très prudent », Emmanuel Macron ne rejette pas l’idée de cette délocalisation. « Toute initiative concrète qui permet de répondre à nos impératifs moraux et humanitaires, de préserver la vie […] et d’éviter l’afflux de femmes et d’hommes qui n’ont aucune chance d’obtenir l’asile est un bon mécanisme », a-t-il déclaré mercredi lors de son déplacement en Allemagne.
Ils y pensent. Ils vont, une fois de plus, en discuter. Mieux vaut tard que jamais, mais des centaines de milliers de clandestins errent déjà en Europe, les filières d’immigration sont toujours en place, les organisations de soutien et les réseaux de passeurs « humanitaires » et « solidaires » ont rodé discours, structures, procédures judiciaires, complicités médiatiques. Et leurs caisses sont pleines.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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