Autre temps, autre sélection : que le plus noir l’emporte !

Il fut un temps où l’adage « que le meilleur gagne » était unanimement admis de tous ; en notre époque, il semblerait pour certains qu’il faille désormais, impérativement, que ce soit « le plus noir qui l’emporte »… Autre temps, autre sélection.

Ainsi, un scandale racial aux États-Unis d’Amérique en chassant un autre, c’est au tour des Blancs et des Asiatiques de mettre les pieds – et plutôt même un grand coup de pied – dans le plat pour le moins indigeste de la discrimination positive.

Dans leur collimateur, la prestigieuse université Yale où leurs candidats auraient quatre à dix fois moins de chance d’être admis, selon le ministère américain de la Justice qui l’accuse de violer les droits civiques en pratiquant une discrimination négative à leur encontre.

Selon Le Monde qui rapporte l’affaire, « l’usage de la race [dans le processus d’admission] à Yale est tout sauf limité (…) la race est le facteur déterminant dans des centaines d’admissions chaque année (…) Les Asiatiques et les Blancs ont de quatre à dix fois moins de chance d’être admis, à dossier comparable, que des candidats afro-américains. »

Et Eric Dreiband, adjoint du ministre de la Santé US, d’enfoncer le clou : «  Les bonnes formes de discrimination raciale, ça n’existe pas… Diviser de manière illégale les Américains en catégories raciales et ethniques encourage les stéréotypes, l’amertume et la division. »

Bien évidemment, Yale dément en affirmant que l’ensemble du candidat est pris en compte pour le choix de son admission et que ses critères de sélection sont irréprochables… ce dont doute Asiatiques et Blancs, principales victimes de ce qu’ils considèrent, pour cause de « diversité imposée » comme une évidente injustice.

Décidément, plus on martèle que les races n’existent pas, plus celles-ci se rappellent au bon – et surtout moins bon – souvenir de tous.

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