Attentat de Vienne : une déradicalisation ratée !
par Olivier Bault.
L’enquête continue après l’acte de terrorisme islamique dans le centre-ville de la capitale autrichienne lundi, alors que les gens profitaient de cette dernière soirée avant le retour du confinement. Jeudi matin, on annonçait déjà seize arrestations, dont deux en Suisse, mais il n’était toujours pas clair si l’attaque de lundi contre des civils avait été le fait d’un ou plusieurs hommes armés. Pour le moment, le seul attaquant clairement identifié est le jeune musulman albanais Kujtim Fejzulai, âgé de 20 ans.
Né à Mödling, près de Vienne, de parents venus de Macédoine du Nord (l’ancienne république yougoslave), Fejzulai, titulaire de la double nationalité autrichienne et macédonienne, avait été condamné en avril 2019 à 22 mois de prison pour une tentative de voyage en Syrie où il comptait s’enrôler dans les rangs de l’Etat islamique. Intercepté par les autorités turques, renvoyé en Autriche, jugé et emprisonné, l’islamiste a été libéré huit mois plus tard après avoir suivi un programme de déradicalisation.
Si l’on ne sait encore si toutes les victimes doivent lui être attribuées, le bilan provisoire du massacre de ce musulman déradicalisé n’en est pas moins de quatre morts (en plus du terroriste lui-même) et de 22 blessés, dont plusieurs dans un état grave. Voilà donc qui est bien compromettant pour le gouvernement de Sebastian Kurz, mais ce n’est pas tout. Le ministre de l’Intérieur autrichien Karl Nehammer a en effet dû admettre mercredi qu’un avertissement venu des autorités slovaques avait été ignoré cet été, après que le terroriste musulman de Vienne eut tenté sans succès d’acquérir un AK-47 (la fameuse Kalachnikov) en Slovaquie. Nehammer, de l’ÖVP (le parti de centre-droit du chancelier), s’est maladroitement défendu en mettant la bourde sur le compte de son prédécesseur Herbert Kickl, du parti national-conservateur FPÖ, qui aurait rendu les services de renseignement moins efficaces. Sauf que Kickl n’est plus aux commandes du ministère depuis mai 2019.
Le cas de l’assaillant de Vienne rappelle beaucoup l’attaque terroriste d’Usman Khan à Londres en novembre 2019. Khan avait mené son attaque pendant une séance de réintégration sociale conduite après sa libération anticipée pour cause de déradicalisation. Cela rappelle aussi l’égorgement dans son église du père Jacques Hamel en 2016. Un assassinat rituel qui avait été le fait de deux musulmans radicaux dont l’un était sous simple contrôle judiciaire avec bracelet électronique. Mais l’islamiste Adel Kermiche, qui avait tenté à plusieurs reprises de rejoindre la Syrie, avait commis son crime pendant ses heures de sortie autorisée et l’on ne peut donc lui faire le reproche d’avoir violé les conditions de son contrôle judiciaire.
Quelques heures avant l’attaque, le terroriste de Vienne avait envoyé à deux de ses complices présumés des vidéos de l’attaque de janvier 2015 contre les locaux du magazine satyrique français Charlie Hebdo. Ayant mis la main sur son ordinateur après l’avoir abattu et perquisitionné son appartement, la police autrichienne a trouvé sur son compte Instagram 20 photos du terroriste posant avec ses armes. Pour son massacre de civils, ce musulman albanais décidément bien mal déradicalisé était armé d’un AK-47, d’un pistolet et d’une machette, et il portait une fausse ceinture d’explosifs.
Article paru dans les colonnes du quotidien Présent.
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